Partout en France, des couturières bénévoles se mobilisent pour confectionner des masques barrières en tissu. Mais leur travail est-il vraiment reconnu ?

L’UDS soutient le collectif Bas les Masques et à travers lui toutes les costumières et costumiers qui, au début de la crise sanitaire, n’ont pas hésité à retrousser leurs manches en fabriquant des milliers de masques et de blouses en tissu pour le personnel soignant. Elles et ils ont porté assistance à des personnes en danger et ne sont pas aujourd’hui reconnus à la hauteur de leurs efforts.

Petit retour sur les faits.
Dès le 16 mars, en pleine pénurie de masques, un tutoriel fut envoyé par le CHU de Grenoble à ses soignants non exposés aux patients Covid-19, afin qu’ils fabriquent eux-mêmes, s’ils le souhaitaient, leur masque en tissu.

Ce tutoriel fut diffusé sur les réseaux sociaux, et le miracle se produisit : à travers toute la France des couturières bénévoles donnent de leur temps et prêtent leur talent pour confectionner des masques à l’intention des professionnels les plus exposés n’ayant aucun autre moyen de protection. Puis des blouses, des charlottes.

Ces bénévoles, sont à 97% des femmes, dont la crise sanitaire à stoppé leur activité professionnelle de couturière. Très vite, les demandes se multiplient, cet élan citoyen est encouragé – ou approprié – par plusieurs collectivités (Paris, Lyon, Lille pour ne citer que les métropoles) qui lancent un appel adressé directement aux bénévoles, pour la fabrication de masques afin d’en doter leurs administrés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.