L’UDS a été créée en 1996. Depuis sa création, l’UDS a mené un grand nombre d’actions significatives répondant aux objectifs développés dans cette page.
L’UDS a mis en place un Blog en 2008, et mis en place un site en 2015
L’UDS a signé en 2004 avec le Syndicat National des Auteurs et Compositeurs (SNAC) et le Syndicat des Directeurs des Théâtres Privés à Paris (SDTPP) une « Charte contractuelle pour les scénographes de spectacle ». Ce document contractuel, consultable sur ce Blog, est une référence utile pour tous les scénographes de spectacle qui travaillent pour le théâtre privé. Mais au-delà de ce seul secteur, la reconnaissance de la double qualité d’auteur et d’artiste du scénographe qui est actée dans cette charte est un acquis essentiel. Il reste à convaincre le secteur du théâtre public d’acter l’appellation de scénographe et sa double qualité d’artiste et d’auteur. L’UDS recommande aux scénographes de spectacle de prendre modèle sur cette Charte pour établir leurs contrats d’engagement et de consulter également à cette fin l’aide-mémoire établi par l’UDS (se reporter à Contrat d’engagement 1, 2 et 3)
L’UDS a participé très activement au ministère de l’Intérieur à la commission qui a révisé de 2005 à 2007 le règlement ERP des salles de spectacle. Les scénographes d’équipement sont très actifs à l’UDS.
L’UDS a publié aux Editions AS en 1997 un cahier de 24 pages, bilingue français-anglais, intitulé « Architecture et scénographie en France ». Ce fascicule expose la définition de la scénographie, celle des champs professionnels la composant et propose un répertoire de ses membres.La question de l’appelation et de la définition de la profession est essentielle : elle doit être homgénéisée dans les nomenclatures officielles et règlementaires.
L’UDS a par ailleurs organisé de nombreuses journées d’étude (sur la reconnaissance de la qualité d’auteur du scénographe, sur la réponse aux appels d’offre publics pour les scénographes d’équipement et la question de la candidature unique, sur les contrats d’engagement, sur l’insertion professionnelle des jeunes scénographes et la création de postes d’assistants, sur la Cour d’honneur du Palais des Papes d’Avignon – rencontre qui a donné lieu à une publication-), et participé à de nombreuses rencontres avec d’autres organismes à Paris, Avignon, Bruxelles, Rouen (SNMS, Syndicat national des metteurs en scéne, REDITEC, Hors les Murs, etc.).
Sur le plan syndical, l’UDS est intervenu très souvent auprès des tutelles ou des employeurs pour faire connaître son point de vue. Elle est en contact étroit avec le SNAC, Syndicat National des Auteurs et Compositeurs pour tout ce qui touche au droit d’auteur, avec le SNMS, Syndicat des metteurs en scène, avec le SDTPP. De nombreuses discussions ont lieu avec le SYNDEAC pour faire intégrer dans les conventions collectives les revendications de scénographes et faire reconnaître leurs intérêts. L’UDS est en contact avec REDITEC, réunion des responsabls techniques.
Les objectifs de l’UDS sont les suivants:
A – Appellation générique et définition professionnelle.
La nécessité d’une actualisation terminologique et d’une révision des lexiques et des nomenclatures
Une des premières nécessités est de savoir de quoi l’on parle. Aujourd’hui, plus que jamais, le terme de « scénographie », entré dans la langue courante, donne lieu à des brouillages de sens. Il est indispensable de mener une action sur le terrain des appellations et de faire quelques rappels historiques. Les nomenclatures d’emplois, les répertoires de métiers et de professions comportent toujours un glossaire, un lexique. Ce lexique demande à être revu et défini par les scénographes eux-mêmes. La question terminologique n’est pas secondaire. L’Union des scénographes a beaucoup travaillé depuis 1996 sur cette question et fait des propositions de définitions claires qui visent à servir de référence (se reporter à la PageDéfinitions professionnelles).
L’appellation de « scénographe » est couramment admise dans le champ de la pratique théâtrale et de la critique depuis une quarantaine d’années, succédant sur les plateaux en France à celle de « décorateur-maquettiste » ou de « décorateur », désignations professionnelles en vigueur au XIX ème siècle et au début du XX ème siècle. Même si l’appellation de « décorateur » demeure vivace dans l’usage quotidien encore aujourd’hui, le terme général de « scénographie » et l’appellation de « scénographe » prennent acte des réformes scéniques et théâtrales au XXème siècle, tout en renouant avec l’histoire de cette discipline depuis les Grecs.
Comment ce terme, ancien, est-il redevenu en usage, et quelle est sa signification contemporaine?
Le berceau de la scénographie est le théâtre. L’expérience théâtrale (théâtre dramatique, théâtre lyrique, théâtre chorégraphique, théâtre musical, théâtre de rue, circassienne, théâtre de marionnettes et d’objet, etc.) est irremplaçable dans la pratique et la culture de la scénographie.
Le terme de scénographe est aujourd’hui un terme générique qui englobe aussi bien la scénographie de spectacle, la scénographie d’équipement, et la scénographie d’exposition.
Le terme de scénographe a été d’abord réutilisé dans le domaine du théâtre, pour le spectacle et l’équipement (d’où l’appellation usuelle de scénographe de spectacle, ou de plateau, et celle de scénographe d’équipement) avant d’être étendu à d’autres domaines (exposition, urbanisme, événementiel).
Le terme de scénographe a été utilisé au théâtre par les créateurs et concepteurs de « décors » et de costumes, à un moment où le terme de décor a été jugé « périmé » (selon le mot de Denis Bablet ou de René Allio en 1961).Le terme de « dispositif scénique » a été très employé dans les années 1950. René Allio, André Acquart, Michel Raffaelli, Michel Launay, Guy-Claude François, Richard Peduzzi, Yannis Kokkos ont été en France à la charnière des années 1960 et 1970 les artisans de cette mutation esthétique et terminologique, imposant l’usage de la scénographie de spectacle. Ce sont les scénographes tchèques Frantisek Tröster et Josef Svoboda notamment qui ont modernisé le terme de scénographie dès les années 1950. La création en 1967 d’une Quadriennale de scénographie à Prague (PQ) concrétise cette « montée de la scénographie » (selon l’expression employée par Luc Boucris) au XXème siècle au théâtre et dans le champ de l’art. Depuis la fin des années 1960, l’utilisation du terme scénographe pour le spectacle est devenue courante. La liste des scénographes de spectacle s’est augmentée. Les formations se sont développées.
Le terme a été réutilisé par Camille Demangeat et Pierre Sonrel dès les années 1950 pour désigner l’activité de conseil et de conception pour l’aménagement et l’équipement des lieux scéniques et des salles de spectacle. L’architecte Pierre Sonrel a publié son Traité de scénographie en 1943, remettant le terme à l’honneur dans son aception théâtrale. Camille Demangeat a quitté Jean Vilar, le TNP et le Festival d’Avignon pour fonder un Bureau d’Etudes Scénographiques en 1954, créant ainsi le secteur de la scénographie d’équipement. Michel Riouallec prendra sa suite au BES. A partir des années 1960-1970, les bureaux d’étude scénographique ayant pour objet l’équipement scénique se multiplient en lien avec la création du ministère des Affaires culturelles et la décentralisation dramatique (René Allio est scénographe conseil auprès de l’AUA à partir de 1962, auquel lui succèdent Noël Napo et Michel Raffaelli à partir de 1975; activité de Jacques Bosson, de Michel Day, de Jacques Le Marquet, de Claude Perset; création du BERS par Bernard Guillaumot en 1965; création du BETECS par Igor Hilbert en 1969; création de Scénarchie par Jacques Tourane en 1972; création du BES de Bernard Jaunay en 1975; création à Lyon de l’atelier Bacconnier-Berjot/Roussel en 1976; création par Jean-Jacques Dutrait et de Lionel Soulié d’ACORA en 1978; l’Atelier Frisque (Gérard Frisque), Scène (Guy-Claude François, Jean-Hugues Manoury), Scéno-Graphie (Jean-Paul Chabert, Yves Samson), Changement à vue (Michel Fayet), Ducks (Michel Cova),Actes (Jean-Louis Chassard et Josette Letourmy-Chassard), seront fondés dans les années 1980-1990. Jean-Paul Chabert a créé sa propre agence. Thierry Guignard, Yvan Peytavin, Dominique Troisville, Robert Boursin, Didier Onde, Arscénique (Yannick Sylvestre), Incognito AS (Alain Dumont) sont actifs à partir des années 1990-2000. Jacques Dubreuil a été actif de 1983 à 2008. Ainsi le terme de scénographe est-il devenu très usuel dans le domaine de l’architecture des lieux scéniques. Le recours à un scénographe pour la composition d’une équipe de conception et de maitrise d’oeuvre architecturale dans le cadre des appels d’offre publics est obligatoire.
En France, la création de l’AFSTT en 1969 a acté cette mutation terminologique dans le domaine du spectacle et de l’équipement, accompagnée par le développement de la profession de scénographe d’équipement en lien étroit avec la mutation de la scénographie de plateau.
En 1979, l’AFSTT publie une « Charte du scénographe » qui traite de la spécificité du scénographe et de son domaine d’activité, faisant l’inventaire des domaines de compétence, abordant la question de son statut, esquissant un projet de formation professionnelle. Deux domaines sont clairement identifiés : la conception des décors et celle des salles de spectacle. Cette charte ouvre aussi le champ de la scénographie vers l’exposition, champ d’activité qui sera fortement développé dans les années 1980-1990. IAu point qu’il arrive parfois que l’emploi du terme de scénographie dans ce domaine de l’exposition masque l’origine théâtrale.
L’architecte et scénographe belge Arik Joukovsky fonde en janvier 1977 la revue Actualité de la scénographie, sous-titrée la technique au service du théâtre. Le comité de rédaction est composé de Serge Creuz, Yves Bonnat, Denis bablet, Raoul Hendaoui, Jean-Claude Rinfret, Albert-André Lheureux, Philippe Sireuil, Franck Lucas, Paul Mignot.L’objectif déclaré est de pallier «le manque d’une revue de technique théâtrale en français». Les sujets abordés vont des nouvelles architectures, des nouvelles techniques de machinerie, d’éclairage, de sonorisation à l’analyse de mises en scène prospectives, des dispositifs scénographiques du théâtre contemporain en passant par les nouveaux matériaux, les ateliers de réalisation des décors, l’enseignement, les projets théoriques.
La création de l’UDS en 1996 prolonge cette émergence.
Artistiquement prégnante, professionnellement utilisée, socialement diffusée (il suffirait pour cela de faire l’inventaire de la récurrence de ce terme au sein des arts de la scène et de façon beaucoup plus large dans bien d’autres domaines, de l’exposition au domaine urbain en passant par le domaine politique), cette appellation n’est cependant pas inscrite dans tous les textes officiels et les nomenclatures. Ainsi, elle apparaît peu ou pas explicitement dans l’arsenal des textes législatifs et réglementaires qui régissent le champ administratif, social, juridique, fiscal des arts de la scène.
Par ailleurs, il est aisé de constater un certain désordre terminologique dans les nomenclatures, les répertoires et les référentiels d’emploi. Cela est compréhensible : par la pratique et l’usage, chaque époque lègue des termes qui persistent tout en évoluant dans leur acception.
Un effort de mise en cohérence terminologique est nécessaire, ce à quoi s’attache l’UDS
(se reporter par ailleurs à la Page Définitions professionnelles).
B – Actions en faveur des Scénographes de spectacle
1 – Charte contractuelle et contrat d’engagement
L’UDS a élaboré en janvier 2004 un dossier d’information dénommé « Charte contractuelle des scénographes de spectacle en vue de l’établissement d’un contrat d’engagement ».
Ce document fait suite à une journée d’étude qui a eu lieu le 11 mai 2001 à Paris.
Son objectif est de préciser la liste et le détail des clauses devant figurer dans un contrat d’engagement. C’est un guide, un aide-mémoire qui se veut le plus exhaustif possible afin de permettre d’établir un contrat n’oubliant aucun aspect important. Il peut être bien sûr adapté et simplifié en fonction de la situation.
Les articles énumérés définissent la position de l’UDS en matière de contrat d’engagement des scénographes de spectacle. Pour synthétiser de cette position, il suffit de rappeler les trois qualités du scénographe pour l’UDS : auteur, artiste et cadre.
Le dossier est constitué de trois documents qui donnent un certain nombre de repères et visent à servir de modèle pour l’établissement d’un contrat d’engagement :
Le premier document est une convention officielle, intitulée « Charte sur les scénographes de spectacle » signée d’une part par le Syndicat des directeurs de théâtres privés, et de l’autre par le SNAC, Syndicat national des auteurs-compositeurs, et l’UDS(consultable sur le Blog).
Le deuxième document, intitulé « Charte contractuelle des scénographes de spectacle en vue de l’établissement d’un contrat d’engagement » émane de l’Union des scénographes (UDS). Il a été établi en 2004. C’est un aide-mémoire (consultable sur le Blog).
Le troisième document est la Fiche n°2 B ayant pour objet le contrat de travail. Il s’agit d’un modèle de contrat à durée déterminée dit d’usage ( article L 122-1-1, 3° du Code du Travail
2 – CPNEF-SV/Commission Paritaire Nationale Emploi Formation –Spectacle Vivant
Toute CPNEF a pour mission d’étudier et de proposer les moyens propres à assurer le développement et la sécurité de l’emploi, ainsi que de promouvoir la formation et la qualification professionnelle. Dans ce cadre, la CPNEF-SV est sollicitée pour élaborer un référentiel commun des nomenclatures d’emploi pour les professions du spectacle. A cet égard, l’UDS souhaite contribuer à la clarification et à la défintion de la profession de scénographe en faisant des propositions à la CPNEF-SV.
Pour plus d’informations sur l’action de cette Commission, se reporter au Lien http://www.cpnefsv.org/ et plus précisément, aller sur la Page Guide des métiers, ou sur la Page Nomenclatures dans Etudes et travaux.
3 – SYNDEAC, Syndicat National des Entreprises Artistiques et Culturelles
La convention collective qui gère la profession de scénographe dans le secteur public est celle du SYNDEAC, syndicat d’employeurs fondé en 1971. Elle est appelée Convention Syndeac. Elle règle sur le territoire national et les DOM les rapports entre d’une part, le personnel artistique, technique et administratif, à l’exception du personnel de l’État et des collectivités territoriales et d’autre part, les entreprises artistiques et culturelles de droit privé (quel que soit leur statut) et de droit public, dont l’activité principale est la création, la production ou la diffusion de spectacles vivants, subventionnées directement par l’État et/ou les collectivités territoriales (régions, départements, municipalités). Sont exclus de ce champ d’application les théâtres nationaux (Comédie Française, Théâtre de l’Opéra de Paris, Odéon, Chaillot, Théâtre National de Strasbourg et Théâtre National de la Colline), les théâtres privés de France, les théâtres municipaux en régie directe et les organismes de droit privé, sans but lucratif, qui développent à titre principal des activités d’intérêt social dans les domaines culturels, éducatifs, de loisirs et de plein air.
Curieusement, deux définitions successives de cette profession sont actuellement en vigueur dans cette convention. Même si elles classent la fonction au sein des emplois artistiques, elles sont ambiguës et non conformes à notre façon actuelle d’exercer .
Première définition
Le (la) décorateur(trice)-maquettiste sur les indications du metteur en scène, conçoit les maquettes de décors (ou du dispositif scénique), et éventuellement des costumes, accessoires, masques, etc. nécessaires à la présentation d’un spectacle, et à ce titre, il (elle) a qualité d’auteur. Il (elle) surveille l’exécution de ses maquettes, et peut éventuellement y collaborer. Il (elle) peut éventuellement collaborer avec le metteur en scène ou l’éclairagiste au réglage des éclairages.
Deuxième définition
Le scénographe est un(e) collaborateur(trice) direct(e) du metteur en scène. Il (elle) est responsable de la conception et de la création du dispositif scénique, surveille son exécution, et peut éventuellement y collaborer.
Cette double définition s’explique historiquement : la deuxième a succédé à la première. Pourquoi donc ne pas prendre acte de cette mutation historique?
L’UDS demande au SYNDEAC que la définition synthétique ci-dessous soit la seule reconnue pour les scénographes de spectacle :
Le scénographe est un artiste, collaborateur direct du metteur en scène. Il est responsable de la conception et de la création du dispositif scénique, des décors et/ou des costumes nécessaires à la représentation d’un spectacle, et à ce titre, il a qualité d’auteur. Il assure la direction artistique de l’exécution matérielle du projet scénographique.
4 – SDTPP , Syndicat des Directeurs des Théâtres Privés de Paris. Signature d’une charte
Le 26 mai 2004, le Syndicat des Directeurs de Théâtres Privés à Paris (SDTP), le Syndicat National des Auteurs et Compositeurs (SNAC), et l’Union des Scénographes (UDS), ont signé « Charte sur les scénographes de spectacle » définissant les termes d’engagement entre le producteur et le scénographe, auteur de décor et /ou de costumes. Cette charte reconnaît au scénographe de spectacle sa qualité d’auteur pour la conception et la création de son projet artistique et sa qualité d’artiste salarié, pour la direction artistique de la réalisation du projet scénographique. Les conditions de rémunération minima de droits d’auteur et de salaire sont établies. La charte reconnaissant la qualité d’auteur aux scénographes de spectacle devrait ouvrir leur affiliation soit à l’Agessa, soit à la Maison des Artistes.
5 – SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques), AGESSA, MAISON DES ARTISTES
En conséquence, l’UDS demande d’entrer à la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques) organisme de redistribution des droits d’auteur. Egalement, l’UDS demande la possibilité pour les scénographes de spectacle de s’affilier à l’AGESSA ou à la MAISON DES ARTISTES.
C. Actions en faveur des Scénographes d’équipement
1 – Définition des missions
Concernant l’évolution de la situation des scénographes d’équipement au sein du processus de conception d’un projet d’architecture de lieu scénique, L’UDS entend faire valoir ses propositions en matière de définition de la qualité et des missions du scénographe dans le cadre de la loi MOP, que ce soit en tant que conseil à la maîtrise d’ouvrage, ou en tant que maître d’œuvre ou conseil auprès de la maîtrise d’oeuvre. Le scénographe d’équipement est un concepteur.
L’UDS veut identifier clairement cette compétence au sein des professions de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage et celles de la maîtrise d’œuvre, au regard de celle des architectes, des ingénieurs, des entreprises et au regard de celle des directeurs techniques dans les théâtres. L’UDS est favorable à la mise en place d’une liste de qualification.
Elle entend par ailleurs initier ou participer au débat sur la question du conseil déconcentré auprès des pouvoirs publics ou des collectivités territoriales en matière de scénographie d’équipement. Dans le cadre de la Déconcentration culturelle entreprise par le ministère de la Culture, l’UDS entend faire connaître sa position quant à la redéfinition de la mission de Conseil et d’expertise architecturale et scénographique du ministère de la Culture au sein de la Direction générale de la création artistique (DGCA), précédemment Direction de la Musique, de la Danse, du Théâtre et des Spectacles (DMDTS) et au sein des Directions Régionales des Affaires Culturelles (DRAC). Plus largement, l’UDS est soucieuse d’étendre cette réflexion aux collectivités territoriales (Région, Département) et locales (commune , communautés de communes. L’UDS a participé en septembre 2007 à Rouen à la Rencontre organisée par l’ODIA Normandie et l’APMAC (se reporter à l’Article correspondant à cette action).
2 – Contrat de commande
Sur la base de la définition que l’UDS donne du scénographe d’équipement, et notamment de la définition de ses missions, l’UDS entend appliquer ces définitions aux contrats de commande.
3 – Révision des règlements de sécurité contre l’incendie dans les établissements recevant du public
Le ministère de l’intérieur a mis en chantier une révision des règlements de sécurité contre l’incendie dans les établissements recevant du public/ERP. Une commission s’est consacrée depuis 2005 à l’examen de l’ensemble des articles concernant la catégorie L. Elle est composée de représentants du ministère de l’Intérieur, des pompiers , de grands théâtres, ainsi que d’un bureau de contrôle et de deux experts. Cette révision concerne notamment les salles à usage d’audition, de conférences, de réunions, de spectacles ou à usages multiples de type L. Cette catégorie a été créée par un arrêté du 12 décembre 1984, publié dans le Journal officiel du 19 janvier 1985.
Le texte révisé a donné lieu à un nouvel arrêté et à une nouvelle publication en 2007.
L’UDS a été associée étroitement à la redéfinition des règles de sécurité incendie pour les établissements ERP dans les salles de spectacle, en participant à toutes les réunions de façon officielle.
D – Actions en faveur des Scénographes d’exposition
L’UDS travaille à ce que la pratique de la scénographie d’exposition soit définie au regard de la notion générale de scénographie. Elle veille à ce que les droits d’auteurs des scénographes d’exposition soient ouverts et respectés quand ils peuvent être établis. Elle veille à ce que leurs missions d’assistance à la maîtrise d’ouvrage, de conception et de maîtrise d’œuvre soient clairement définies en cohérence avec la définition générale de la profession de scénographe.
L’UDS a élaboré une définition générique du scénographe d’exposition.
L’UDS est en contact avec l’Assocation Scénographe(s) qui réunit des scénographes d’exposition. Cette association s’est donnée pour but de mettre au point une Charte du scénographe d’exposition. Ce travail s’appuie sur la définition de l’UDS qu’il approfondit et précise.
E – Insertion professionnelle des jeunes scénographes.
L’UDS a inscrit l’insertion professionnelle des jeunes scénographes comme une priorité dans un mémoire transmis en 2000 au Ministère de la Culture. Cela passe par un suivi et une valorisation des diplômes spécialisés dispensés par les Etablissements publics d’enseignement supérieur en créant des dispositifs d’insertion. Cela concerne en particulier, après l’obtention de leur diplôme, la création de postes d’assistants rémunérés dans toutes les institutions de spectacle vivant ou de l’audiovisuel subventionnées ou aidées par une politique publique, ainsi que dans les musées nationaux.
L’UDS a été partenaire de l’exposition Jeunes Scénographes présentée en 2000 en Avignon à la Maison Jean Vilar par l’Association Jean Vilar et l’Association Réso-Scéno, association nationale pour le développement l’enseignement de la scénographie et de la formation professionnelle.
L’UDS est favorable à la création d’un Diplôme d’Etat de Scénographe constitué par un réseau d’écoles nationales supérieures, pour laquelle a été créée un groupe d’étude au sein du ministère de la Culture et de la Communication, réunissant en 2006 la DMDTS, la DAPA, la DAP et la DDAI. Elle demande à la DGCA et à la DGP (Direction générale des patrimoines de prendre en compte ce dossier.