Archives de catégorie : Documentation

Documentation, liens, publications.

Bibliographie des traités techniques

On peut désormais trouver sur le site de la Société d’Étude du Théâtre une commode Bibliographie des traités techniques généreusement établie par Pierre Causse, qui rassemble les ouvrages traitant des dimensions techniques et matérielles de la scène (architecture, scénographie et décoration, machinerie, trucs et appareils accessoires…), dont la finalité est pratique (transmettre les savoirs techniques, exposer ou proposer de nouvelles façons de faire à des professionnels) et/ou pédagogique (faire découvrir les secrets de fabrication, initier à « l’envers du théâtre » des amateurs, au sens large du terme). Elle est classée par domaine linguistique, et par ordre chronologique. Lorsqu’une numérisation de l’ouvrage est disponible, celle-ci est indiquée à la suite de la référence. Du traité monumental au petit manuel, de l’exposé d’innovations à la compilation de techniques en vigueur, ces ouvrages d’une grande diversité de visées et de formats constituent autant de sources possibles pour une histoire technique de la scène.

La présente bibliographie rassemble les ouvrages traitant des dimensions techniques et matérielles de la scène (architecture, scénographie et décoration, machinerie, trucs et appareils accessoires…), dont la finalité est pratique (transmettre les savoirs techniques, exposer ou proposer de nouvelles façons de faire à des professionnels) et/ou pédagogique (faire découvrir les secrets de fabrication, initier à « l’envers du théâtre » des amateurs, au sens large du terme). Elle est classée par domaine linguistique, et par ordre chronologique. Lorsqu’une numérisation de l’ouvrage est disponible, celle-ci est indiquée à la suite de la référence.

Du traité monumental au petit manuel, de l’exposé d’innovations à la compilation de techniques en vigueur, ces ouvrages d’une grande diversité de visées et de formats constituent autant de sources possibles pour une histoire technique de la scène.

Tout lecteur repérant une omission est invité à la signaler en écrivant à l’adresse suivante : pierre.causse@univ-rennes2.fr.

https://sht.asso.fr/ct/bibliographie-des-traites-techniques/

Jurisprudence de 1998 et responsabilité collective en cas d’accident sur un décor.

Le 16 juillet 1992 à Séville, au cours d’une répétition de l’Otello de Verdi, spectacle envoyé par l’Opéra-Bastille à l’Exposition universelle, une femme, membre du choeur, a trouvé la mort et une quarantaine de choristes ont été blessés, dont quatre sérieusement, dans l’effondrement du plancher.

Une unique répétition étant prévue à Séville, celle-ci s’était effectuée dans la précipitation, les choristes, invités à effectuer à trois reprises leur entrée par le fond du décor, étaient donc restés massés sur un plancher qui n’était pas prévu à cet effet. Ils auraient dû redescendre et remonter l’escalier d’accès.

Bien que soutenu par deux piliers rajoutés à la demande de la direction technique de l’Opéra de Paris, ce plancher a cédé et les choristes sont allés s’écraser 6 mètres plus bas après s’être heurtés aux structures métalliques qui soutenaient la superstructure en terrasse.

Deux procédures judiciaires :

  • L’une en Espagne a retenu comme unique responsable le directeur technique de l’Opéra Bastille. Il encourt une peine maximale de sept mois de prison.
  • La seconde, en France, considère qu’il y a responsabilité collective quinze personnes étaient mises en examen. C’est la chaîne des responsabilités au sein de l’Opéra Bastille que le juge d’instruction a voulu mettre en évidence :
  • Metteur en scène et scénographe
  • Président de l’opéra de Paris
  • Le directeur général
  • Régisseur de production
  • Directeur de scène
  • Directeur technique
  • Responsable du bureau d’études
  • Administrateur
  • PDG du fabricant des décors
  • Intermittent du spectacle
  • Responsable de la construction du décor

Le nombre des personnes mises en examen montre la perplexité de la justice devant une affaire fort embrouillée et dont chacun, faute de preuves matérielles décisives, se renvoie la responsabilité.

En effet, l’enquête s’était focalisée sur la question technique, celle de la conception du décor, de la résistance de ses matériaux et débouchait donc sur la mise en cause des personnels chargés de son contrôle ­entreprise de fabrication, ingénieurs du bureau d’étude de l’Opéra Bastille, responsables techniques. Les avocats de ces personnels ont attiré l’attention sur la chaîne plus globale des responsabilités au sein de l’Opéra Bastille et le juge d’instruction a insisté sur l’état d’urgence qui y régnait, sur l’obligation faite aux responsables techniques d’assumer des dilemmes laissés irrésolus.

La question sur la responsabilité qui oppose la direction technique de Bastille à celle de du constructeur et  porte sur l’identité du directeur technique chargé de vérifier la solidité de cet élément de décor _ cette vérification revenait-elle à la Bastille ou au constructeur ?

Le débat porte aussi sur la définition de ce  » plancher  » (ou  » plafond  » ?) en fonction d’un cahier des charges établi avant que ne fût élaborée en détail la mise en scène et que ne fussent connues, surtout, les modifications nécessitées, en toute hâte, par l’envoi du spectacle à Séville.

LA COUR D’APPEL de Paris, dans un arrêt du 6 février 1998, a confirmé le jugement du 19 décembre 1996,

Les teintures naturelles dans le costume de scène et d’écran

Le 5 juin 2023

Il faut être précis dans la définition : les teintures naturelles s’opposent aux teintures de synthèse (le 1er colorant de synthèse date de 1856), parce que les teintures végétales sont également des teintures “chimiques” ; n’importe quel processus de teinture déclenche une réaction chimique.

Les intérêts des colorants naturels sont très nombreux, très diversifiés.

La différence majeure est chromatique. La teinture de synthèse est une imitation d’une molécule colorante naturelle, mais sans présenter la complexité des colorants naturels qui sont issus de plantes, car une plante possède une multitude de molécules colorantes, elles ne réagissent pas de la même manière d’une lumière à une autre. Et parfois d’une fibre à l’autre, on va avoir des couleurs très différentes, très profondes, très subtiles.

Il y a l’avantage écologique, mais ce n’est pas parce que l’on utilise des colorants naturels que l’on est dans une démarche totalement écologique. Le bilan carbone le plus lourd est celui de la production du tissu lui-même, ensuite la quantité d’eau utilisée pour le mordançage, la teinture et les différents rinçages, l’utilisation de produits adjuvants (alun de potassium, acétate d’aluminium…) sont très nombreux en teinture naturelle. Il faut connaître les produits que l’on utilise. Certaines teintures de synthèse consomment très peu d’eau comparées aux teintures naturelles. C’est important pour moi de nuancer le propos et de ne pas diaboliser à 100% les colorants de synthèse.

le CR complet commission éco-costumes de l’UDS à télecharger ci dessous

CONSTRUIRE LA DURABILITÉ DE NOS EXPOSITIONS

Comment envisager et concevoir des productions culturelles qui prennent en compte l’urgence environnementale et s’inscrivent dans une démarche écologique et solidaire ? Comment réduire l’empreinte écologique des expositions ? Quels nouveaux modèles de production ? Quelles méthodes, principes et expérimentations ?

différents guides de bonnes pratiques et de méthodologie, des idées hors normes pour créer autrement nos expositions.

Les métiers au service de la conception et de la production des expositions sont en pleine reconfiguration dans l’optique de concilier activité et pratiques professionnelles avec les enjeux liés au développement durable et à l’éco-responsabilité. Comment concilier les impératifs de réalisation d’une exposition avec ceux de la conservation préventive ? Comment soutenir la qualité esthétique des ouvrages de scénographie tout en intégrant des critères de durabilité et de réemploi ?  Quelles sont les recommandations actuelles dans ces domaines ?

Le changement dans les comportements liés à la transition écologique ne se réduit pas à agir sur notre empreinte carbone et passe avant tout par la mise en place de pratiques professionnelles éco-responsables. L’accompagnement au changement dans la gestion des projets d’expositions en fait partie.

L’éco-conception des expositions, qui s’inscrit au coeur de la transition des musées, interroge et implique d’importants changements dans leur mise en oeuvre : comment acheter mieux et moins ? Comment réemployer, trier et recycler ? Comment former les équipes et impliquer les prestataires et fournisseurs dans cet effort ? La chronologie et la méthodologie des expositions doivent-elles changer (travailler plus en amont et plus en aval, de manière beaucoup plus interactive entre commissaires, scénographes, prestataires et publics) ? Comment permettre le réemploi et où stocker le matériel ? Doit-on réduire le nombre d’oeuvres empruntées et limiter l’éloignement de leur provenance ? Des productions et des dispositifs numériques peuvent-ils se substituer en partie aux oeuvres physiques ? Comment favoriser les co-convoiements, limiter la production de caisses de transport, encourager les constats d’état en «distanciel » ? Si l’éco-conception coûte plus cher, comment se répartit l’éventuel surcoût entre les différents corps de métiers impliqués alors que leurs intérêts économiques peuvent être contradictoires ?

  • Structurellement se pose pour les musées la question de la gestion de leurs sites et de leurs collections :politique de gestion des déchets
    (« waste management »), consommation électrique del’éclairage, isolation thermique des bâtiments,
    conditions climatiques et hygrométriques de
    conservation des oeuvres, matériel nécessaire à la conservation préventive et au stockage des oeuvres.

Guide d’universcience:

Guide Palais des Beaux arts de Lille :Un musée en transition, guide pratique de l’éco-conception.

Guide Paris Musée : Développer l’économie circulaire dans les lieux culturelsparisiens.
Ville de Paris.

Site le Corbusier:

Quelques ressources bibliographiques

Guide du développement durable pour les muséescanadiens.
(2006).

Guide on Museums and the Sustainable DevelopmentGoals.
Curating Tomorrow. (2019).

Le statut du scénographe de spectacle /fiche métier

Le service juridique d’ARTCENA vient de publier une fiche métier pour répondre à toutes les problématiques juridiques et administratives des porteurs de projets du spectacle vivant concernant les contrats de scénographes .

Le métier de scénographe du spectacle est responsable de la conception et de la création du dispositif scénique, nécessaire à la présentation d’un spectacle. Elle/il assure la direction artistique du projet scénographique.

Le métier de scénographe comporte plusieurs parties :

  • Une première liée à la conception d’une proposition artistique de l’espace dramaturgique du spectacle qui prend place sur une scène, une piste, un lieu non dédié…
  • Une seconde liée à la direction de la réalisation matérielle de sa proposition, en lien avec les équipes techniques et artistiques.

3 temps peuvent alors être envisagés pour la/le scénographe : 

  • La conception intellectuelle d’une proposition artistique et technique. Elle donne lieu, par exemple, à la création d’une maquette ;
  • La réalisation matérielle de la scénographie ;
  • L’utilisation de l’œuvre par le producteur lors des représentations du spectacle.

Ces temps se traduisent par un double-statut de la/du scénographe : 

  • Elle/il est un salarié mentionné dans les conventions collectives du spectacle.
  • Elle/il est artiste-auteur lorsque sa proposition est une création de forme originale.

Ce double statut peut être difficile à appréhender, autant pour la/le scénographe que pour ses partenaires.

Cette étude a pour but de comprendre, durant les différents temps de la création, les implications de ce statut en matière de droit du travail, de contractualisation, de rémunération, ainsi que le traitement social et fiscal de cette dernière.

AU SOMMAIRE DE CETTE FICHE MÉTIER SUR LE SITE D’ARTCENA

A. La scénographie est-elle protégée par le droit d’auteur ?

B. La contractualisation : contrat de travail ou contrat de commande

1. Contrat de travail

2. Contrat de commande

C. Contrat de cession de droit d’auteur sur la scénographie

accéder au site d’ARTCENA avec ce lien

https://www.artcena.fr/artcena-juridique/rubrique/remuneration-et-frais-professionnels/le-metier-de-scenographe-du-spectacle


Quel cadre juridique pour le réemploi des scénographies?
entretien avec Xavier Schmitt, juriste à ARTCENA
ENTRETIEN
En janvier 2023, l’Union des Scénographes a publié un Manifeste de l’éco-scénographie, enjoignant les artistes scénographes à mettre en place des pratiques d’éco-conception, de manière à transformer durablement le spectacle vivant. Selon eux, la transition vers un secteur plus écoresponsable passe avant tout par le réemploi des matériaux et des scénographies existantes qui, pour la majorité d’entre elles, ne sont utilisées que pour un seul spectacle avant d’être stockées, puis oubliées. Ce manifeste consacre un chapitre important aux « clauses et modalités des conditions d’écoconception » car, en effet, le réemploi de scénographies existantes vient se heurter à un cadre juridique précis. La notion de « réemploi » est ici à différencier de celle de « réutilisation » qui, dans sa définition, suppose le passage de l’objet au statut de déchet avant sa réhabilitation. Par ailleurs, le double statut de l’artiste scénographe, à la fois technicien du spectacle vivant et artiste auteur, soulève quelques questions quant à sa responsabilité et à la filiation de ses œuvres. Dans cet entretien, Xavier Schmitt, juriste à ARTCENA répond aux questions basales soulevées par le réemploi des scénographies.

https://www.artcena.fr/entretiens/quel-cadre-juridique-pour-le-reemploi-des-scenographies

Les scénographes et les créateurs de Costumes des Artistes -Auteurs

L’UDS a soutenu et défendu les scénographes et les créateurs de costumes en qualité d’artiste auteur. Cette instruction est désormais stabilisée , nos métiers sont donc reconnus pour faciliter les déclarations de revenus et droit d’auteurs au sein de l’URSSAF Limousin

Nous vous informons de la signature par le directeur de la sécurité sociale et le directeur général de la création artistique de l’instruction interministérielle relative aux revenus tirés d’activités artistiques relevant de l’article L.382-3 du code de la sécurité sociale.

Cette instruction, prise pour l’application du décret n°2020-1095 du 28 août 2020, a, pour mémoire, été réalisée dans le cadre d’un travail commun entre le ministère de la culture et le ministère en charge de la sécurité sociale à la suite d’un important travail de concertation.

Nous vous transmettons également, la version finale de la nomenclature d’activités artistiques, qui complète les deux nomenclatures intégrées à l’instruction.

l’instruction interministérielle n°DSS/5B/DGCA/2023/6 du 12 janvier relative aux revenus tirés d’activités artistiques relevant de l’article L382-3 du code de la sécurité sociale a été publiée au Bulletin Officiel de la Santé (p. 149).

Elle sera publiée au prochain Bulletin Officiel du ministère de la Culture du mois de février.

la Sécurité sociale des artistes auteurs a été agréée pour gérer votre régime de sécurité sociale en lien avec vos activités artistiques. La Sécurité sociale des artistes auteurs reprend la gestion du régime social des artistes-auteurs initialement confiée à l’Agessa et la branche sécurité sociale de la Maison des artistes. 

Les revenus artistiques dits « principaux » sont ceux tirés de la conception ou de la création, de l’utilisation ou de la diffusion d’une oeuvre, lorsque ces activités ne sont pas exercées dans les conditions mentionnées à l’article L. 311-2 du code de la sécurité sociale, soit sous la forme du salariat. Listés à l’article R. 382-1-1 du code de la sécurité sociale et détaillés à l’annexe 1,

Vous trouverez le Bulletin Officiel du ministère de la Santé

Scénographie et écoresponsabilité

JTSE 23/11/2022 Table ronde proposée par la fédération XPO, la fédération des concepteurs d’exposition (www.xpofederation.org ), propose une table ronde transdisciplinaire autour des enjeux de la scénographie écoresponsable du spectacle vivant et de l’exposition.Intervenants :

  • Camille Dugas, VP de l’UDS pour présenter l’UDS et les enjeux de l’écoresponsabilité dans le spectacle vivant
  • Philippe Maffre, administrateur de l’association Scénographes et administrateur de XPO va présenter l’écoresponsabilité dans la scénographie d’exposition
  • Stéphanie Daniel, membre de ACE et secrétaire générale de XPO, va présenter l’écoresponsabilité dans le domaine de l’éclairage,
  • Adeline Rispal, membre de l’UDS et VP de XPO, j’introduirai à l’approche globale archi / scéno d’exposition pour expliquer le besoin de collaboration entre tous les acteurs.
https://www.youtube.com/watch?fbclid=IwAR3fxEoidAzdHTkv-A1bYN5wGxkUbOworNNLPdHq_1FJ1tPjZuruj0m4iIg&v=ljUMKvFDMJk&feature=youtu.be

Manifeste de l’éco-scénographie / DECLARATION OF ECO-SCENOGRAPHY

Pour une déontologie des pratiques d’éco-conception / For a deontology of eco-design practices . Find this Declaration in diferents languages :English, Italian, and Spanish

Ce manifeste est un appel à la mobilisation de tous les acteurs pour s’inscrire dans une démarche commune d’éco-conception,
ceci afin de promouvoir et de réguler les pratiques de réemploi des scénographies et des costumes dans le secteur du spectacle vivant.
/

This declaration is a call for the mobilization of all actors to take part in a common eco-design approach, in order to promote and
regulate the practices of reuse of sets and costumes in the live show sector.

« Personne ne sait encore à quoi ressembleront les scénographies réalisées dans la réalité de l’urgence climatique.
Les créateurs répondront à cette question projet par projet.
Tout au long de son histoire, le théâtre a fait preuve d’une extraordinaire capacité de réinvention.
Les prochaines années doivent être considérées non pas comme une restriction, mais comme une invitation à un changement créatif dynamique. »
Theater green book

Il paraît évident, pour L’UDS : Union des scénographes, d’inciter la profession à adopter des comportements en adéquation avec les changements climatiques observés pour créer des nouvelles pratiques durables.

La quête d’une unité professionnelle étant au cœur de la création de l’UDS, ce Manifeste traduit la volonté de coordonner les pratiques d’éco-conception et les attitudes des professionnels en évolution constante face aux enjeux climatiques. Ces préoccupations écologiques s’accompagnent de la recherche d’outils adaptés aux scénographes en faveur de l’économie durable, circulaire et régénératrice.

Les scénographes sont ici, et pour la première fois encouragés à adopter une posture forte et partagée sur le réemploi des scénographies existantes afin d’en favoriser massivement la pratique, tout en veillant à protéger les droits de chacun. 

Ce Manifeste s’adresse également aux directeurs artistiques, producteurs, direction technique… et vise à rappeler les droits et les obligations des scénographes et des producteurs face au réemploi des scénographies. Les éléments énoncés se rapportent à la législation, à la jurisprudence et à la réglementation applicables. Ils se fondent également sur des usages professionnels reconnus, dans le respect des intérêts de chacun et propose une méthodologie claire afin de promouvoir sans ambiguïté la valorisation de l’existant et réduire la pression environnementale. 

En parallèle de ce Manifeste l’UDS souhaite appeler les grands acteurs du spectacle et de l’exposition au développement d’outils commun permettant l’anticipation dans le « sourcing » des matériaux de réemploi. L’UDS demande par ailleurs la transformation des méthodologies de planification et gestion de toute création afin que les objectifs de réemploi soient correctement estimés et intégrés dans le processus général de création et de travail.

Le réemploi et la valorisation des ressources existantes, est notre objectif commun et nous y parviendrons. Il est temps de mobiliser l’aphorisme d’André Gide « L’art naît de contraintes, vit de luttes et meurt de liberté. “

Nowadays, reuse is one of the reference practices of the circular economy: from the material resource, it is also the counterpart of the legal obligation to take seriously the copyrights of the creators. The search for a professional unity is at the heart of the action of the UDS (Union des Scénographes). This manifesto translates the desire to coordinate practices in order to encourage the profession in adopting behaviors that create new sustainable practices. Set designers are here, and for the first time, encouraged to take a strong and shared position on the reuse of existing sets in order to massively promote this practice, while ensuring the protection of everyone’s rights. These ecological concerns are accompanied by the search for methodological tools suitable for set designers, producers and technical directors in favor of the sustainable and circular economy. The elements displayed comply with the principles established by the law, the jurisprudence and the applicable legislation. They are also based on recognized professional practices, respecting the interests of all. The reuse and valorisation of existing resources is our common goal and together we will achieve it!

L’UDS est fier et heureux de présenter le Manifeste dans différentes langues, nous remercions nos consoeurs: Serena Treppiedi de ÉCOSTAGE www.ecostage.online et Esther Garrido de Escenario Zero https://escenariozero.com/ pour la traduction

Scénographies : repenser, réduire, réutiliser ou recycler les décors d’opéras

Journée professionnelle Mardi 8 novembre 2022 à l’opéra de Limoges, espace Simone Veil

L’Opéra de Limoges en partenariat avec le Collectif ARVIVA et L’UDS organise à l’occasion de la création La Princesse Jaune et autres fantasmes dans une mise en scène et scénographie d’Alexandra Lacroix et Fanny Laplane collaboratrice à la scénographie, une journée de débats sur les enjeux d’éco-responsabilité dans la scénographie du spectacle vivant

Vers une production éco-responsable : l’exemple de
La Princesse jaune et autres fantasmes
Quels problèmes posent la réutilisation de décors ou
l’utilisation de nouveaux matériaux ? Véritable solution
environnementale et durable ou étape vers de nouvelles
modalités de création et de fabrication ?

La prise en compte des problématiques
environnementales dans la production lyrique : de
nouveaux enjeux.

Comment les institutions et compagnies lyriques prennent-elles
en compte les problématiques environnementales et écologiques
Avec quels moyens (place des pouvoirs publics) ? Sous quelles
modalités (nouvelles mutualisations, nouvelles modalités de
production, nouvelles synergies…) ?

programme complet

https://www.operalimoges.fr/agitateurlyrique/reservation/journee-detude-decor-et-developpement-durable

Lexique du spectacle vivant français et anglais

Connaître le vocabulaire technique et les différents métiers du spectacle vivant en Français

http://perso.numericable.fr/~fborzeix/fred.borzeix/spec/technic/info3glo/t_somair.htm

Connaître le vocabulaire technique et les différents métiers du spectacle vivant en Anglais

https://www.theatrecrafts.com/pages/home/topics/scenic-stage-design/glossary/

https://www.theatrecrafts.com/pages/home/glossary-of-technical-theatre-terms/