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Lieux de spectacle, architectures en devenir

Quel est le projet architectural pour le théâtre d’aujourd’hui ? En croisant retours sur l’histoire, analyses de cas, paroles de praticiens et travaux d’étudiants, ce numéro s’efforce de poser un état de la recherche tant pratique que théorique sur le lieu théâtral occidental et son devenir

Après plus d’un siècle de recherche sur le renouvellement du lieu théâtral occidental, où en sommes-nous de cet élan réformateur ? Croisant les approches rétrospectives et spéculatives, les travaux de chercheurs et chercheuses et les paroles de praticiens, des études de cas de lieux construits ou en cours de projection ainsi que des travaux d’étudiants, ce numéro s’efforce de mettre en évidence les enjeux de ce devenir architectural du théâtre face aux enjeux actuels de la création artistique.

Éditeur(s)Presses universitaires de Bordeaux
CollectionHorizons/théâtre
Parution13/09/2022
Nb. de pages208
Format24 x 16
CouvertureBroché
Poids479g
EAN139791030007954

SOMMAIRE

Sandrine Dubouilh, Rafaël Magrou, « Éditorial »

Penser le lieu scénique, hier, aujourd’hui, demain 

Sandrine Dubouilh, « Le Lieu théâtral comme objet de recherche : enjeux, méthodes et perspectives »

Thibault Sinay, « De la boîte noire à la boîte verte, une certaine façon d’appréhender les programmes d’architecture des salles de spectacles »

Premier intermède  : Paroles de praticiens de scènes européennes

« Soutenir l’immédiateté de la représentation », Entretien avec Jan Pappelbaum, scénographe Schaubühne am Lehninerplatz, Berlin (témoignage recueilli par Sandrine Dubouilh et Rafaël Magrou ; traduction Pauline Beaucé, relecture de Yann Lebaillif)

« L’espace de la performance », Entretiens avec Ivo Van Hove, metteur en scène et Jan Versweyveld, scénographe – Toneelgroep, Amsterdam (témoignages recueillis et traduits par Rafaël Magrou)

Transformer l’existant, occuper les lieux

Anaïs Dupuy-Ollivier, « Modeler, réduire, transformer l’espace. De Chaillot à Perpignan, réflexions et propositions du scénographe Jacques Le Marquet (1927-2017) »

Eliakim Senegas-Lajus, « Décloisonner la représentation théâtrale ? Les “seuils” du Nouveau Théâtre de Montreuil à l’épreuve de la convivialité »

Romain Fohr, « Un nouveau ou un autre théâtre : le cas exemplaire de Nanterre-Amandiers »

Deuxième intermède : Paroles de praticiens d’institutions françaises

« La Cité du Théâtre à Paris : dialogue fictif entre différents acteurs du projet »

Composé à partir d’entretiens réalisés par Sandrine Dubouilh et Rafaël Magrou avec Éric Ruf (administrateur général Comédie-Française), Vincent Detraz (directeur technique CNSAD), Félix Lefebvre (KANJU scénographies), Benoît Simon (directeur technique Comédie Française).

Investir des espaces autres

Victor Inisan, «  Architectures des festivals in situ : Les territoires recomposés du Lynceus Festival, d’Un Festival à Villerville et des Effusions »

Séverine Reyrolle, « Le Réseau 360 : bilan d’une première décennie »

Rafaël Magrou, « Vers une indéfinition de l’espace théâtral : des tentatives de situations architecturales au service de la création »

L’éco-responsabilité et ses conséquences financières: la baisse des couts vraiment ?

débat dans le cadre de la 7e édition de Think Culture au Centre Pompidou (Paris 4e), organisée par News Tank Culture, le 06/09/2022.

Les intervenants :
Thibault Sinay, président de l’Union des Scénographes, membre fondateur de XPO – Fédération des concepteurs d’expositions
Julien Bernard, président de Nova Consulting
Patrick Comoy, chargé de la transition écologique auprès du secrétaire général du ministère de la Culture
« Produire en pensant à l’usage d’un élément, à son cycle de vie et à ce qu’il va devenir demain »
« Les notions d’éco-conception et de réemploi obligent à penser au-delà des besoins immédiats que demande la production d’un spectacle ou d’une exposition. Nous devons produire en réfléchissant à l’usage d’un élément, à son cycle de vie et à ce qu’il va devenir demain. Comment le stocker ? Comment le réemployer ? Comment le démanteler ? », indique Thibault Sinay, président de l’Union des Scénographes, lors du débat « L’éco-responsabilité et ses conséquences financières : la baisse des coûts, vraiment ? » dans le cadre de la 7e édition de Think Culture au Centre Pompidou (Paris 4e), organisée par News Tank Culture, le 06/09/2022.

« Très souvent, les enjeux de responsabilité écologique visent à améliorer l’empreinte carbone, à moins consommer au sens large et donc à moins dépenser. La conséquence est que ces mesures coûtent plus cher en investissement, nécessitent une réflexion stratégique, des coûts d’ingénierie (…) Les contraintes économiques des institutions faisaient qu’elles avaient tendance, historiquement, à privilégier une vision à très court terme. Aujourd’hui, les mentalités évoluent », déclare Julien Bernard, président de Nova Consulting.

« Avant même d’entrer dans l’ajustement et l’orientation des financements, figurent des choses incontournables comme le fait de pouvoir mesurer, de savoir ce que telle activité ou telle action a comme impact. Ce n’est pas encore fait pour tous les secteurs et toutes les activités. Nous devons nous assurer que ce type de processus devienne plus simple, que des outils soient rendus disponibles, partagés, parfois labellisés. Il nous faut aussi nous assurer que ces outils sont de bons outils et que chacun puisse s’en saisir, notamment en les rendant disponibles en open source. La deuxième chose incontournable est la possibilité pour les acteurs des filières culturelles de se former », ajoute Patrick Comoy, chargé de la transition écologique auprès du secrétaire général du ministère de la Culture.

« Le réemploi oblige à penser au-delà des besoins immédiats de la production »

News Tank rend compte des échanges de la journée Think Culture ici : https://culture.newstank.fr/

L’approche durable de l’exposition

Par: Adeline Rispal, architecte, scénographe, présidente fondatrice de XPO Fédération des concepteurs d’exposition

extrait article ci dessous.

lien complet :

1. L’approche durable et holistique

L’écoconception de la scénographie des expositions s’entend le plus souvent comme une approche écologique des moyens mis en œuvre pour concevoir et réaliser une exposition. À cette approche écologique, à la fois indispensable et réductrice, nous préférons une approche durable, à savoir plus globale.

2. Écoconception vs économie durable

L’accélération des désordres environnementaux et leur médiatisation ont augmenté la prise de conscience de tous et engendré un début de changement de paradigme bénéfique dans le monde des expositions, qu’elles soient artistiques, historiques ou scientifiques, ces dernières ayant un train d’avance sur les autres.
Le spectacle vivant, lui aussi, a entamé sa transition écologique depuis plusieurs années.
À part quelques exceptions, ce n’est que depuis 2020 que les professionnels des musées et des expositions se mettent à penser l’écoconception. Les plus vertueux se fédèrent afin de mutualiser les recherches ; des plateformes se construisent pour permettre à tous de s’emparer de ces problématiques3.

3. Transitions écologique et numérique, une injonction paradoxale ?

À côté de cela, la transition numérique va bon train à grands renforts de subventions.
Les musées s’en emparent comme d’une bouée pensant sortir de la crise pandémique en retrouvant les visiteurs disparus au fond de leurs canapés. C’est vrai, pourquoi bouger ? On devrait s’interroger sur les conséquences d’une self-culture qui se livre désormais à domicile plus vite qu’Uber Eats… il en est encore temps.
Mais plus immédiatement, ne sommes-nous pas en train de rendre l’économie de la culture totalement dépendante du numérique, elle qui ne se nourrit que d’indépendance ? Alors même que nous sommes déconfinés, la désaffection persistante des théâtres, des cinémas et des musées, récemment analysée dans le rapport du Ministère de la Culture5, ne va-t-elle pas s’inscrire dans la durée ? Des pratiques culturelles à deux vitesses (présentielles et distancielles) ne sont-elles pas en train de se mettre en place ?

En conclusion

En mai 2020, dans Le Monde, XPO a appelé de ses vœux la création d’un Centre national de l’exposition14 afin de doter l’écosystème de moyens d’échanges, de recherche et de coordination pour en assurer les transitions écologique et numérique.
Plus de 100 millions de visiteurs fréquentaient des expositions en France en 2019 (200 millions de spectateurs par an allaient au cinéma). Nous nous posons la question du renouvellement de ces publics. La recette miracle pour une approche durable est-elle dans le seul numérique même s’il peut y participer et notamment dans la production de savoirs et dans l’inclusion ? La réflexion est à pousser dans un échange transdisciplinaire sur les enjeux des expositions.
On innove, pour l’instant, dans une vague d’expositions « immersives et sensorielles » favorisant une fascination plus qu’appropriation, une approche plus collective qu’individuelle, et qui toucherait plus aisément des jeunes publics usagers du numérique. Mais à quel prix pour la diffusion de la culture dont l’objet est bien, encore et toujours, l’individuation, essentielle au développement de notre civilisation ? L’empathie esthétique15, seul vrai vecteur d’une rencontre avec les œuvres humaines et de la nature, n’a rien d’un processus collectif. Albert Camus reste d’actualité : « Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude. »16

Adeline Rispal, architecte, scénographe, présidente fondatrice de XPO Fédération des concepteurs d’exposition

  1. https://www.ademe.fr/expertises/developpement-durable/quest-developpement-durable
  2. https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9veloppement_durable#/media/Fichier:Sch%C3%A9ma_du_d%C3%A9veloppement_durable.svg
  3. https://lesaugures.com/ et leur partenaire Scénogrrraphes, collectif coordonné, entre autres, par Annabel Vergne.
  4. https://www.code-commande-publique.com/remuneration-du-maitre-doeuvre/
  5. https://www.culture.gouv.fr/Presse/Communiques-de-presse/Pratiques-culturelles-des-Francais-Bilan-a-la-fin-de-l-ete-2021
  6. cf Étude du CREDOC https://www.cairn.info/revue-culture-etudes-2020-6-page-1.htm
  7. https://theshiftproject.org/article/deployer-la-sobriete-numerique-rapport-shift/
  8. https://theshiftproject.org/plan-de-transformation-de-leconomie-francaise-focus-sur-la-culture/
  9. https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/alt/DLR5L15N40696
  10. https://ceebios.com/
  11. https://secoya-ecotournage.com/
  12. Définition de l’exposition sur le site de XPO : https://www.xpofederation.org/les-administrateurs
  13. https://www.cinov.fr/syndicats/xpo
  14. https://www.xpofederation.org/l-appel-a-la-creation-du-cne
  15. Pierre Lemarquis, L’empathie esthétique, Ed. Odile Jacob, 2015
  16. Citation dans un entretien en 1951

Passer les créateurs de l’annexe 8 à l’annexe 10

Depuis plusieurs années l’UDS œuvre auprès des pouvoirs publics et politiques pour clarifier le statut du scénographe, en s’appuyant notamment sur le rapport de la mission de concertation et de proposition menée par le député Jean-Patrick Gille, l’ancienne directrice du Festival d’Avignon Hortense Archambault et l’ancien directeur général du travail, Jean-Denis Combrexelle remis le 7 janvier 2015. intitulé « bâtir un cadre stabilisé et sécurisé pour les intermittents du spectacle ».

I–LES REGLES D’AFFILIATION

Le Règlement général annexé à la convention du 14avril2017pose les conditions générales d’accès au régime d’assurance chômage en précisant qu’il «assure un revenu de remplacement dénommé allocation d’aide au retour à l’emploi, pendant une durée déterminée, aux salariés involontairement privés d’emploi qui remplissent des conditions d’activité désignées périodes d’affiliation, ainsi que des conditions d’âge, d’aptitude physique, de chômage, d’inscription comme demandeur d’emploi, de recherche d’emploi »

2.Les conditions propres aux professionnels du spectacle sont précisées dans les annexes 8 et 10 à ce Règlement.

1 -Les annexes 8 et 10

•L’annexe 8concerne les techniciens et ouvriers des secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, de la radio, de la diffusion et du spectacle et de la prestation technique au service de la création et de l’événement, engagés sous contrat à durée déterminée. Le champ d’application de l’annexe 8 est limité à certaines fonctions de salariés et dépend de l’activité de l’employeur identifiée par son code APE (cf. la liste des postes en fonction de l’activité de l’employeur, relative au champ d’application de l’annexe 8);

•L’annexe 10s’applique à l’ensemble des artistes du spectacle engagés sous contrat à durée déterminée (tels que définis à l’article L7121-2 du Code du travail)3.

statistiques pole emploi scénographes-créateurs costumes

Les intermittents du spectacle sont des artistes, ouvriers ou techniciens du spectacle, du cinéma ou de l’audiovisuel. Pour bénéficier d’une indemnisation par l’Assurance chômage,nous devons nous inscrire à Pole emploi opérateur du service public de l’emploi en France

à la demande de l’UDS , le service statistique de Pole emploi nous a transmis des chiffres en France et par Région du nombre d’artistes et techniciens exerçant une activité dans le décor et le costume.

Vous y trouverez les chiffres de demandeurs inscrits France entière par catégorie et un comparatif 2020 et 2021. comment lire le tableau

Les demandeurs d’emploi sont inscrits à Pôle emploi selon 5 catégories : A, B, C, D et E.

CatégoriesDemandeurs d’emploi concernés
APersonne sans emploi, devant accomplir des actes positifs de recherche d’emploi : Démarches régulières de recherche d’emploi pour lesquelles le demandeur d’emploi doit être en mesure de produire un justificatif (candidatures envoyées, participation à des sessions d’aide à la recherche d’un emploi…), à la recherche d’un emploi quel que soit le type de contrat (CDI,CDD, à temps plein, à temps partiel, temporaire ou saisonnier)
BPersonne ayant exercé une activité réduite de 78 heures maximum par mois, tenue d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi
CPersonne ayant exercé une activité réduite de plus de 78 heures par mois, tenue d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi
DPersonne sans emploi, qui n’est pas immédiatement disponible, et qui n’est pas tenue d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi (demandeur d’emploi en formation, en maladie, etc.)
EPersonne pourvue d’un emploi, et qui n’est pas tenue d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi

Ce guide pole emploi présente les règles d’accès l’allocation chômage pour les intermittents du spectacle,

Bilan Enquête sur l’éco-conception pour les scénographes et créateurs et créatrices costume Résultats

Besoin de l’enquête européenne


L’UDS (Union Des Scénographe) anime une commission Développement Durable créé lors de son AG de 2020.
Durant l’année 2021 le besoin d’un état des lieux de la pratique de l’éco-conception dans le métier est apparu
afin de faire ressortir des besoins et problématiques communes. Initialement, l’enquête avait été pensée pour
alimenter une exposition sur le sujet lors des Rencontres Européennes de la Scénographie. L’événement a été
annulé pour cause de covid ainsi que l’exposition.
Ce document répertorie les réponses à cette enquête. Il ne présente pas des recommandations de l’UDS mais
est une base de données. Le but est de mettre en dialogue nos pratiques et créer une dynamique collaborative
autour de la question de l’éco-conception.
Les participants

  • 94 participants dont 16 créateurs basés et/ou travaillent à l’international (Canada, Allemagne, Royaume Unis,
    Danemark, Finlande, Norvège, Suisse, Belgique, Autriche, Maroc, Chine, Russie)
  • 51 % de scénographes, 35 % de créateurs et créatrices costumes, 14% exercent les deux métiers
  • 72 % travaillent dans le théâtre, 20% à 30% travaillent dans l’opéra, l’exposition, l’événementiel,la danse, et
    10% à 20% travaillent dans le cinéma, le cirque et les arts de la rues
  • 44% ont entre 30 et 40 ans, 19 % ont entre 20 et 30 ans ainsi qu’entre 40 et 50 ans, 13 % entre 50 et 60 ans, et
    5% plus de 60 ans

télécharger le bilan de l’enquête complète.

Titulaires du droit d’auteur

Création Loi 92-597 1992-07-01 annexe JORF 3 juillet 1992

Art. L.113-1. – La qualité d’auteur appartient, sauf preuve contraire, à celui ou à ceux sous le nom de qui l’oeuvre est divulguée.


Art. L.113-2. – Est dite de collaboration l’oeuvre à la création de laquelle ont concouru plusieurs personnes physiques.
Est dite composite l’oeuvre nouvelle à laquelle est incorporée une oeuvre préexistante sans la collaboration de l’auteur de cette dernière.
Est dite collective l’oeuvre créée sur l’initiative d’une personne physique ou morale qui l’édite, la publie et la divulgue sous sa direction et son nom et dans laquelle la contribution personnelle des divers auteurs participant à son élaboration se fond dans l’ensemble en vue duquel elle est conçue, sans qu’il soit possible d’attribuer à chacun d’eux un droit distinct sur l’ensemble réalisé.

L‘oeuvre de collaboration est la propriété commune des coauteurs.

Les coauteurs doivent exercer leurs droits d’un commun accord.

En cas de désaccord, il appartient à la juridiction civile de statuer. Lorsque la participation de chacun des coauteurs relève de genres différents, chacun peut, sauf convention contraire, exploiter séparément sa contribution personnelle, sans toutefois porter préjudice à l’exploitation de l’oeuvre commune.


Art. L.113-3. – L’oeuvre de collaboration est la propriété commune des coauteurs.
Les coauteurs doivent exercer leurs droits d’un commun accord.
En cas de désaccord, il appartient à la juridiction civile de statuer.
Lorsque la participation de chacun des coauteurs relève de genres différents, chacun peut, sauf convention contraire, exploiter séparément sa contribution personnelle, sans toutefois porter préjudice à l’exploitation de l’oeuvre commune.


Art. L.113-4. – L’oeuvre composite est la propriété de l’auteur qui l’a réalisée, sous réserve des droits de l’auteur de l’oeuvre préexistante.


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Art. L. 113-6. – Les auteurs des oeuvres pseudonymes et anonymes jouissent sur celles-ci des droits reconnus par l’article L. 111-1.
Ils sont représentés dans l’exercice de ces droits par l’éditeur ou le publicateur originaire, tant qu’ils n’ont pas fait connaître leur identité civile et justifié de leur qualité.
La déclaration prévue à l’alinéa précédent peut être faite par testament;
toutefois, sont maintenus les droits qui auraient pu être acquis par des tiers antérieurement.
Les dispositions des deuxième et troisième alinéas ne sont pas applicables lorsque le pseudonyme adopté par l’auteur ne laisse aucun doute sur son identité civile.


Art. L. 113-7. – Ont la qualité d’auteur d’une oeuvre audiovisuelle la ou les personnes physiques qui réalisent la création intellectuelle de cette oeuvre.
Sont présumés, sauf preuve contraire, coauteurs d’une oeuvre audiovisuelle réalisée en collaboration

réemploi des décors de spectacle : attention aux droits d’auteurs !!!!

article publié dans la lettre du spectacle N° 331 septembre 2021

Lorsque les décors sont réutilisés sans l’accord du scénographe, un théâtre s’expose à une condamnation pour contrefaçon et au versement de dommages et intérêts pour atteintes portées aux droits d’auteurs !

De fait la loi protège les droits d’auteurs sur toutes les œuvres de l’esprit , quel qu’en soit le genre, la forme d’expression, le mérite ou la destination !

le réemploi des décors de spectacle : entre utopie et réalité.

Chaque mois, ScènePlus passe au crible l’actualité et les tendances fortes
du domaine technique du spectacle.

Sa rédaction, composée de professionnels en activité, s’intéresse à toutes les facettes
de ce passionnant secteur : son, lumière, backline, matériel de scène, consommables,
logiciels…

La question de l’économie circulaire et notamment du réemploi des décors est devenue un enjeu majeur dans le spectacle vivant mais constitue-t-elle pour autant une démarche inédite pour les scénographes ?

Le scénographe peut-il s’inscrire dans une démarche d’éco-responsabilité sur le long terme ?