Archives de catégorie : Evenements

Evenements, spectacles, conférences.

l’UCL- Fusionne avec l’UDS

En ce début d’année 2025, l’Union des Créatrices et Créateurs Lumière (UCL) cède la place à une entité élargie, renforcée par la force du collectif , par l’ambition d’une représentation unifiée et syndicale dans ses périodes d’austérités et de mutations.

Nous devenons UDS-Lumière, une des trois entités de la grande Union des Scénographes (UDS), aux côtés de UDS-Décors et UDS-Costumes

Fondée il y a 16 ans par Fabrice Kebour, Marie Nicolas, Stéphanie Daniel et Laurent Béal, l’UCL a été un foyer de passion et d’engagement. À toutes celles et tous ceux qui y ont consacré leur énergie, à chaque éclairagiste qui a fait briller cette association, nous adressons notre reconnaissance. http://www.uniondescreateurslumiere.com/

Ce que vous avez construit ne disparaît pas. Cela se transforme, cela s’élargit, cela s’enrichit.

Nous vous invitons donc, si ce n’est pas encore fait, à rejoindre l’UDS , l’adhésion vous engage à l’UDS d’une façon générale. C’est ensuite à l’intérieur de celle-ci que vous choisirez les travaux qui vous concernent le plus, notamment la lumière, tout en sachant que tous vous resteront ouverts. Désormais, nos infos seront envoyées uniquement aux membres de l’UDS. Si vous souhaitez continuer à les recevoir, n’oubliez pas d’adhérer à l’UDS. 

NI PRODUIRE NI DIFFUSER

Que peut bien signifier le projet mieux produire mieux diffuser dans un contexte d’austérité généralisée ? Comment un État aux finances exsangues et des collectivités écrasées par leurs charges pourraient-ils devenir les garants d’une renaissance culturelle ?

Le ministère de la Culture, en annonçant en 2024 son plan managérial « Mieux produire, mieux diffuser », a semblé vouloir s’inscrire dans une démarche de sauvetage. Avec 9 millions d’euros inscrits au budget, ce dispositif reposait sur une mécanique simple : pour chaque euro investi par une collectivité, l’État s’engagerait à apporter 1€ . L’idée, presque ingénue, est celle d’une synergie, d’un pacte entre partenaires qui se complètent.

Mais à l’heure du bilan, il nous faut interroger ce fragile projet. Dans un contexte de restrictions budgétaires drastiques  où l’État, pas plus que les collectivités, ne peuvent se targuer de marges de manœuvre confortables, ce plan risquait dès le départ de reposer sur une équation difficile voir insoluble. Comment, en effet, bâtir une politique culturelle ambitieuse si les partenaires eux-mêmes vacillent sous le poids de l’austérité ?

Les métiers de l’ombre du spectacle sont laissés pour compte. Délaissés par un ministère qui aurait dû être leur protecteur. Par ailleurs sous l’apparente ambition de moderniser les pratiques, le ministère  foisonne de directives et multiplie les injonctions écologique, avec le CACTE (Cadre Artistique pour la Création et la Transition Écologique) ou encore BOUTURE (Boussole écologique et Transition Urbaine pour la Résilience des Espaces). Ces directives ajoutent de la confusion et ne font que masquer un paradoxe cruel : un contexte économique devenu si rigoureux qu’il étrangle toute marge d’innovation, de transition et de renouvellement des compétences. Ainsi bridées, les énergies créatrices se retrouvent réduites à bricoler un avenir qu’elles n’ont plus le droit de rêver.

Le spectacle vivant est aujourd’hui réduit à une sorte de misère déguisée en vertu. On glorifie ces scénographies de fortune, ces palettes recyclées et ces costumes d’occasion, en y voyant des symboles d’ingéniosité ou de résilience. Mais cette mise en scène cache mal une réalité bien plus sombre : celle d’un secteur sans moyens nécessaires pour exister. Ce qui pourrait être un choix esthétique devient une nécessité contraignante.

Aujourd’hui, le ministère semble vouloir réinventer les modes de production et de diffusion, mais il le fait sans écouter ceux qu’il prétend servir. La question n’est pas seulement celle des moyens. Elle est aussi, et peut-être avant tout  celle d’un cadre stratégique clair, capable de redonner souffle et sens à l’ensemble des acteurs de la chaîne culturelle, des artistes et des technicien.e.s.

L’effet domino : une mécanique implacable, d’une culture en voie d’extinction

Un premier domino tombe, une subvention annulée, un projet ajourné, et c’est tout un écosystème qui vacille. Derrière chaque euro manquant, ce n’est pas seulement une ligne budgétaire qui disparaît, mais des scènes qui ferment, des festivals qui s’éteignent, des artistes qui s’éloignent du champ culturel pour survivre ailleurs. Ce ne sont pas des chiffres que l’on rogne, mais des existences.

L’érosion des financements culturels ne touche pas seulement les artistes ou les techniciens, mais bien plus que cela : l’éducation des jeunes, la cohésion sociale, et la vitalité économique des territoires. Ce que l’on prive à la culture, c’est tout un pays qui le perd. Car la culture, loin d’être un poste budgétaire ordinaire, est ce qui donne un sens à tout le reste. Car chaque projet culturel est un levier : il génère de l’emploi, attire des publics, nourrit le tissu social et cimente notre société. Un plan qui s’appellerait à défaut ni produire et ni diffuser, c’est accepter un appauvrissement dont les conséquences ne se mesurent pas qu’en un tableau excel budgétaire.

Dans une société saturée d’images, de sons et de récits, nous assistons à la marginalisation de ceux qui fabriquent ces récits essentiels. L’abondance apparente masque la rareté croissante de la véritable création, celle qui ne cède pas aux logiques marchandes ou aux impératifs du divertissement et de l’instagrammable.

Demain commence aujourd’hui, et avec lui, l’urgence de préserver ce qui nous arrache à la grisaille du quotidien : la possibilité de rêver ensemble d’autres mondes. Ce que nous défendons ici n’est pas seulement la survie d’un secteur, mais la promesse d’une société vivante !

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Samedi 1 Février 2025

Nous avons le plaisir de vous convier à notre Assemblée Générale annuelle à Paris.
Le monde bouge, nos métiers évoluent, et nous sommes confrontés à des défis majeurs : coupes budgétaires, bouleversements des pratiques, nouvelles attentes artistiques. Mais dans l’adversité, il y a une force à déployer, une union à retrouver !


C’est pourquoi cette année, l’Assemblée Générale de l’Union des Scénographes (UDS) sera bien plus qu’une rencontre. Elle sera un espace pour repenser notre place, et défendre notre avenir. 
Nous souhaitons avec vous marquer le début d’un nouveau chapitre structurant et passionnant pour l’UDS rassemblant, les métiers créatifs de la scénographie , du costume et de la lumière.
Cette année, nous vous proposons un nouveau format de réunion, avec des ateliers participatifs, ouverts à tous et toutes. (vous trouverez en pièce jointe l’ordre du jour)

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE

Samedi 1 Février 2025 à 17 h 00

La réunion est ouverte aux adhérents et futurs adhérents
(scénographes: spectacle- exposition-équipement, costumiers/costumières, créateurs /créatrices lumières) et nos partenaires
 l’Assemblée Générale ordinaire annuelle de L’UDS se tiendra

📍 Où ?Nestor – 10 bis rue Bisson à Paris 20e

Metro Belleville ou Couronne
⏰ Heure : à 17h
Vous trouverez en pièce jointe l’ordre du jour,

POUR NOUS SUIVRE EN VISIO ZOOM

réunion Zoom programmée.Participer à la réunion Zoomhttps://us02web.zoom.us/j/89542853234
ID de réunion: 895 4285 3234

Nous vous rappelons que vous pouvez des à présent renouveler vos adhésions pour l’année 2025 en ligne sur notre site internet UDS

La réunion sera suivie d’un  pot de l’amitié !Nous espérons vous retrouver nombreux en présentiel ou en zoom, plus que jamais nous avons besoin de votre soutien .

Dans le cas où vous seriez dans l’impossibilité de participer à cette assemblée, il vous est possible d’être en ligne pour la première partie de l’AG  via le lien ZOOM  qui sera envoyé en janvier

FOPS forum des organisations professionnelles du spectacle

retour en image sur le premier séminaire des organisations professionnelles du spectacle pour dialoguer ensemble et se tenir les coudes dans un contexte fragilisé et de tension économique .
Depuis la crise du Covid les différentes présidences dialoguent ensemble

Mercredi 29 Mai 2024 // Philharmonie de Paris.

5 objectifs et 5 thématiques ont été retenus pour cette journée:

OBJECTIFS:
1- Mieux se connaître

2 – Mieux se coordonner

3 – Approfondir ensemble 5 thématiques communes

4 – Statuer sur nos convergences et nos singularités

5 – Statuer sur l’avenir


THEMATIQUES
1. Valeur travail et fragilisation économique de la filière.

2. Formation, emploi et attractivité.

3. Climat, Éco-responsabilité et Ecoconception.

4. Mutations technologiques

5. Relations de travail entre les différentes associations professionnelles de la filière

L’ APLATISSEMENT DU MONDE DE LA CULTURE

Les temps que nous traversons résonnent comme une mise à l’épreuve du monde de la culture, ce bien fragile qui éclaire la grisaille des jours ordinaires.

L’économie impose ses arbitrages, et des villes, des départements, des régions entières serrent la ceinture de leurs budgets, mutilant ce qui nous tient debout.

Malgré le slogan ministériel : « mieux produire mieux diffuser », la culture est sommée de justifier son existence et les conséquences sont déjà visibles : désertification culturelle, précarisation des artistes, érosion du lien social…

En considérant qu’un déficit économique ne peut être compensé que par un déficit artistique, cela révèle la faible soutenabilité de la culture dans un monde en mutations. 

Face à ces coupes conséquentes, l’urgence est de réaffirmer la place de la culture comme rempart contre le désespoir, un espace d’audace, une boussole, elle est notre socle et nos ailes.

Il ne s’agit pas seulement de pleurer sur ce qui se perd, mais de pouvoir bâtir ce qui vient.

Rêver autrement, c’est imaginer des formes nouvelles de soutien, des alliances entre acteurs publics et privés, entre territoires et artistes. C’est pourquoi nous plaidons pour un pacte culturel renouvelé, un engagement commun qui ne considère pas la culture et les artistes comme une charge, mais comme un moteur !

A l’heure où le projet de loi de finances est examiné par les deux chambres du Parlement, au nom des artistes, des technicien.ne.s et des organisations professionnelles du spectacle et de la culture, nous plaidons pour un réel projet culturel, capable de répondre aux défis du XXIe siècle sans sacrifier ce qui nous unit et nous élève.

L’éclairage scénique en question(s) #3 LA COULEUR

L’UCL , l’UDS et l’Ensatt organisent une journée de rencontres le 14 juin 2024

à l’ENSATT, 4 rue Sœur Bouvier Lyon 5e

de 10h à 18h

L’accès aux rencontres se fera par inscription gratuite.

Si les créateurs et créatrices lumière n’ont pas attendu l’heure de la transition à la LED pour interroger la place de la couleur dans leur pratique, le moment est aujourd’hui particulièrement propice pour le faire.

Quel est le rôle de la couleur en éclairage scénique ? Comment traiter et utiliser la couleur dans le cadre de la création lumière ?  Quelle couleur pour quel effet ? Comment a-t-on eu recours à la couleur en lumière dans l’histoire des pratiques scéniques ? Quel est l’impact psychophysiologique de la lumière colorée sur le spectateur ?

Autant de questions qui seront explorées et débattues en compagnie de créateur.ices lumière, chercheur.es, étudiant.es. Nous nous pencherons sur ce phénomène selon des visions scientifiques et subjectives. Loin d’apporter des réponses figées, l’objectif de cette journée sera axé sur l’échange de points de vue, le partage d’expérience, et la diffusion des connaissances. Pour résumer, il s’agira d’observer la couleur par le prisme de la lumière.

Principaux sujets des tables rondes et communications :

  • Des témoignages de créatrices et créateurs lumière de leur usage de la couleur.
  • Une histoire de la coloration dans la lumière depuis la renaissance.
  • Spectrographie et colorimétrie, explications et démonstration en réel dans la salle des rencontres. Le rendu des différentes sources de lumière sur les décors et leurs conséquences artistiques pour leur conception.
  • Psychophysiologie de la lumière par une expérimentation de l’effet des couleurs sur le public.
  • La transition LED et ses conséquences dans l’usage des couleurs sur nos scènes.
  • La présentation de l’important programme de recherche ANR SceALED : Ce programme est porté par Georges Zissis et le laboratoire Plasma et conversion d’énergie de l’Université Toulouse 3, avec le CEAC de Lille Lumière de Spectacle, le laboratoire Lara-Seppi de l’Université Toulouse 2, Ludwig Lepage pour le fabricant Robert Juliat. Avec la collaboration de l’UCL.
    D’une durée de quatre ans (2024-2027) le projet ANR SceALED (comprendre et mesurer l’apparence visuelle et le rendu esthétique des “objets” scéniques sous un éclairage avec les LEDs) se propose d’analyser les effets du passage d’un éclairage à incandescence à un éclairage par LED qui fragilise la préservation de l’intention artistique initiale en raison de la variabilité des solutions d’éclairage LEDs et de la difficulté à reproduire les effets attendus, notamment en tournée.
  • L’usage et le ressenti de la couleur dans la lumière :
    synthèse des réponses au questionnaire proposé par Éric Wurtz, créateur lumière et Antonio Palermo, enseignant-chercheur. Ce questionnaire ouvert s’adresse aux professionnel.le.s de l’éclairage. Son but est de faire remonter les points de vue et les ressentis des éclairagistes à propos de la couleur, à partir de leurs pratiques et de leur expérience.

Les questions ont été organisées autour de 5 grandes thématiques plus une partie entièrement ouverte :

  1. Art et esthétique
  2. Utilisation de la lumière LED appliquée à la couleur
  3. Conception et matériel
  4. L’exercice du métier
  5. La tournée
  6. Autres questions ou éléments à ajouter au sujet de la couleur ou de la LED

Programme Complet

photo générique :
Spectacle: EEEX………CUUUUTIOOOOONS !!!,
Chorégraphie et costumes: La Ribot,
Compagnie: Ballet de Lorraine,
Musique: Clive Jenkins,
Lumières: Eric Wurtz,
Scénographie: La Ribot et Victor Roy,
Lieu: Opéra national de Lorraine, Nancy, le 23/11/2012
photo : Laurent Philippe

il est encore temps de réagir !

Les rendez-vous tant espérés, tant rêvés, se voient cruellement anéantis par les coupes d’une crise budgétaire qui sévit, menaçant la diversité et la richesse artistique de notre pays.

Des saisons fantômes de la culture se profilent à l’horizon, comme autant de mirages dans un paysage culturel désolé !

Les renoncements se multiplient, érigeant autour de nous un mur de silence que nous devons briser ensemble.

Alors que nos créations demeurent reléguées dans l’ombre, à nos oreilles résonnent des discours politiques teintés d’un funeste présage, annonçant le déclin inexorable des métiers de la scénographie, de la lumière, du costume, et avec eux, la disparition inévitable des ateliers de construction, de confection, des savoir-faire ancestraux, des métiers d’art qui constituent la quintessence de notre patrimoine culturel.

Comment pouvons-nous aspirer à mieux produire, mieux diffuser lorsque l’essence même de notre art est mise en péril ?

Il est évident qu’une grande majorité de compagnies ne trouvera pas de scène pour la saison à venir, précipitant ainsi des cohortes d’artistes, de techniciens, de jeunes talents tout justes sortis des écoles, dans les abîmes de l’incertitude.

Il est temps, de faire entendre notre voix dans ce silence déraisonnable, de rappeler que la culture est le ciment de notre humanité, et que sans elle, nous ne sommes que des spectres errant dans un monde dépourvu de sens.

Aujourd’hui, il est encore temps de réagir !

Il est encore temps de défendre des métiers artistiques en pleine mutation !

Il est encore temps de réaffirmer la place centrale des créateurs !

Il est encore temps de rebâtir un cadre stabilisé et sécurisé pour les intermittents du spectacle !

Il est encore temps de protéger nos ateliers, nos savoir-faire, nos métiers d’art comme autant de trésors à préserver !

Enquête- État des lieux sur la rémunération des équipes artistiques du spectacle vivant

Etat des lieux sur la rémunération des Scénographes, créateurs et créatrices lumières et costumes du spectacle vivant

Afin de mieux comprendre les réalités économiques auxquelles nous sommes confronté(e)s en tant que professionnel(le)s du spectacle, nous lançons une enquête sur la rémunération dans notre secteur.

Vos réponses seront traitées de manière confidentielle et anonyme. Les résultats de cette enquête seront partagés avec l’ensemble de la communauté afin de favoriser une meilleure compréhension des enjeux liés à la rémunération dans notre secteur.

Ce formulaire anonyme à pour but de faire un état des lieux de la rémunération des équipes artistiques du spectacle vivant dans un contexte où elle tend à diminuer et où les droits d’auteur semblent de moins en moins rétribués.

Votre participation est essentielle pour obtenir des données précises et représentatives.
Nous vous remercions pour votre mobilisation qui nous permettra notamment de réaliser un document officiel avec des montants de rémunération minimum imposés aux producteurs.

Vos réponses contribueront à éclairer les discussions sur les conditions de travail et à promouvoir des politiques qui favorisent une rémunération équitable pour tous les acteurs du spectacle.
Nous vous invitons donc à prendre quelques instants pour remplir le questionnaire en ligne via le lien suivant :

pour un horizon culturel, appel à l’aide des scénographes

Sculpteurs d’émotions: des créateurs / créatrices de décors, costumes et lumières unis pour un meilleur avenir !

Depuis plusieurs années, l’UDS dénoncent la déconnexion entre les discours des pouvoirs publics et les décisions qui pèsent sur la culture et nos métiers de l’ombre . Les équipes artistiques des productions de spectacle vivant sont confrontées à des problèmes de paupérisation et de non respect de leurs droits de plus en plus importants. Nous avons besoin d’un changement structurel fort ! Des mesures très concrètes sont attendues dans cette période de mutation pour que « mieux produire mieux diffuser » ne soit pas un plan social pour supprimer nos métiers acteurs essentiels de la création.

Continuer la lecture de pour un horizon culturel, appel à l’aide des scénographes

Conférence UDS – MAOE à Budapest

L’UDS est très honoré d’être invité par le MAOE et l’institut français de Budapest pour dialoguer avec nos homologues scénographes sur les mutations de nos métiers.

L’Association nationale des créateurs hongrois (MAOE) et l’Association française des scénographes* (UDS) organisent une conférence à l’Institut français de Budapest sur les enjeux actuels de la responsabilité écologique et de l’écoscénographie, ainsi que sur le rôle de l’intelligence artificielle dans les arts du spectacle.

À mesure que le monde qui nous entoure évolue, la relation des créateurs de théâtre au théâtre en tant que médium évolue également. Les nouvelles situations qui émergent soulèvent de nouvelles questions et incitent les membres des équipes créatives du théâtre à trouver de nouvelles voies. Depuis le tournant du millénaire, nous avons été contraints de reconnaître que nous avons plus que jamais une responsabilité les uns envers les autres et envers la société, et les designers ne font pas exception. Quel type d’attitude créative répond aux exigences de la nouvelle ère ? Comment encadrer la réutilisation des décors et des costumes dans le spectacle vivant ? Quel est l’impact de l’intelligence artificielle sur les arts du spectacle ?


Thibault Sinay, président de l’UDS, Csaba Antal, scénographe et costumier primé Jászai Mari, professeur au MOME, et Ildikó Tihanyi, professeur à l’Université des Beaux-Arts de Budapest, tentent de répondre à ces questions devenues incontournables dans les arts du spectacle.

Thibault Sinay, président de l’UDS, Csaba Antal, scénographe et costumier primé Jászai Mari, professeur du MOME, et Ildikó Tihanyi, professeur à l’Université des Beaux-Arts de Budapest, tentent de répondre à ces questions devenues incontournables dans le monde du spectacle. arts.

Par ailleurs, Thibault Sinay présentera les activités de plaidoyer de l’association des scénographes de France, dont la publication du manifeste de l’écoscénographie, présenté au ministre français de la Culture en 2023, et évoquera également l’ouverture d’un nouvel espace dédié à la scénographie, le CNCS de Moulins.

*Fondé en 1992, l’UDS, c’est-à-dire le Syndicat des Scénographes, est le seul syndicat national autonome en France qui représente les scénographes, les costumiers ainsi que les éclairagistes. Sa mission est de protéger et de développer ces professions et d’assurer le statut stable des professionnels. La conférence se déroule en français et en hongrois, avec interprétation simultanée.

Lieu : Institut français, Auditorium (1011 Budapest, Fő u. 17.)

https://www.franciaintezet.hu/hu/cikkek/programok/konferenciak/eco-scenographie-hu.html?fbclid=IwAR1jJzTPyjM4N3vo57lNr3JCi7pX1h_Y-9EBnPElq0rp-StdCDKQx8F0xKE