l’Union des Scénographes (UDS), avec le concours des experts de Thalie Santé, lance une étude pionnière pour dresser un état des lieux de l’utilisation des produits ignifugés dans le milieu du spectacle.
Le récent documentaire de France 5, intitulé « Vert de rage », met en lumière la contamination des pompiers et des enfants par les retardateurs de flamme, des substances omniprésentes dans notre quotidien. Ce documentaire révèle l’ampleur de la contamination et les risques pour la santé associés à ces substances, souvent méconnues du grand public.
Le docteur Jean Lefèvre, porte-parole de l’Association santé environnement France (Asef), tire la sonnette d’alarme : « Il y a eu la prise de conscience des dangers de l’amiante, du plomb… Il serait temps que l’on prenne aussi toute la mesure de la nocivité des retardateurs de flamme ». Ces retardateurs, essentiels pour la prévention des risques d’incendie, sont présents dans de nombreux objets et matériaux utilisés quotidiennement. Ils ont la particularité d’être volatils et très persistants, ce qui les rend particulièrement dangereux. Certains d’entre eux sont même classés comme perturbateurs endocriniens ou agents cancérogènes. https://www.asef-asso.fr/
https://www.mmj.fr/actualites/retardateurs-de-flamme-comment-sen-proteger
Face à ce constat, l’Union des Spectacles (UDS), avec le concours des experts de Thalie Santé, lance une étude pionnière pour dresser un état des lieux de l’utilisation des produits ignifugés dans le milieu du spectacle. Cette initiative, invite tous les professionnels du secteur à répondre à un questionnaire avant le 30 septembre. Le but est clair : comprendre l’ampleur de l’exposition aux risques chimiques pour mieux les combattre.
les données collectées permettront d’identifier les niveaux de risque et de proposer des mesures pour améliorer la sécurité et la santé des travailleurs du spectacle. Cette initiative est une étape cruciale pour comprendre et réduire les risques liés à l’exposition aux retardateurs de flamme.
répondre à l’étude ci dessous :
Lien du questionnaire :