L’éco-responsabilité et ses conséquences financières: la baisse des couts vraiment ?

débat dans le cadre de la 7e édition de Think Culture au Centre Pompidou (Paris 4e), organisée par News Tank Culture, le 06/09/2022.

Les intervenants :
Thibault Sinay, président de l’Union des Scénographes, membre fondateur de XPO – Fédération des concepteurs d’expositions
Julien Bernard, président de Nova Consulting
Patrick Comoy, chargé de la transition écologique auprès du secrétaire général du ministère de la Culture
« Produire en pensant à l’usage d’un élément, à son cycle de vie et à ce qu’il va devenir demain »
« Les notions d’éco-conception et de réemploi obligent à penser au-delà des besoins immédiats que demande la production d’un spectacle ou d’une exposition. Nous devons produire en réfléchissant à l’usage d’un élément, à son cycle de vie et à ce qu’il va devenir demain. Comment le stocker ? Comment le réemployer ? Comment le démanteler ? », indique Thibault Sinay, président de l’Union des Scénographes, lors du débat « L’éco-responsabilité et ses conséquences financières : la baisse des coûts, vraiment ? » dans le cadre de la 7e édition de Think Culture au Centre Pompidou (Paris 4e), organisée par News Tank Culture, le 06/09/2022.

« Très souvent, les enjeux de responsabilité écologique visent à améliorer l’empreinte carbone, à moins consommer au sens large et donc à moins dépenser. La conséquence est que ces mesures coûtent plus cher en investissement, nécessitent une réflexion stratégique, des coûts d’ingénierie (…) Les contraintes économiques des institutions faisaient qu’elles avaient tendance, historiquement, à privilégier une vision à très court terme. Aujourd’hui, les mentalités évoluent », déclare Julien Bernard, président de Nova Consulting.

« Avant même d’entrer dans l’ajustement et l’orientation des financements, figurent des choses incontournables comme le fait de pouvoir mesurer, de savoir ce que telle activité ou telle action a comme impact. Ce n’est pas encore fait pour tous les secteurs et toutes les activités. Nous devons nous assurer que ce type de processus devienne plus simple, que des outils soient rendus disponibles, partagés, parfois labellisés. Il nous faut aussi nous assurer que ces outils sont de bons outils et que chacun puisse s’en saisir, notamment en les rendant disponibles en open source. La deuxième chose incontournable est la possibilité pour les acteurs des filières culturelles de se former », ajoute Patrick Comoy, chargé de la transition écologique auprès du secrétaire général du ministère de la Culture.

« Le réemploi oblige à penser au-delà des besoins immédiats de la production »

News Tank rend compte des échanges de la journée Think Culture ici : https://culture.newstank.fr/

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