demande le respect du cadre des conventions Collectives du montant de l’indemnité forfaitaire de déplacement

la branche des arts lyriques UDS, UNISSON, et le SNAC demande le respect du cadre des conventions Collectives du montant de l’indemnité forfaitaire de déplacement

Le récent clausier présenter par 14 organisations syndicales et Arviva est l’occasion pour l’UDS, UNISSON et le SNAC de rappeler les règles obligatoires pour les grands déplacements des artistes et techniciens.

Dans le cadre de sa démarche écoresponsable et dans le but de réduire l’impact environnemental de ses activités, l’ORGANISATEUR s’engage à proposer :

Dans le cadre de sa démarche écoresponsable et dans le but de réduire l’impact environnemental de ses activités, le PRODUCTEUR souhaite privilégier :

un logement accessible à pied ou en transport en commun depuis le lieu de répétition et de représentation, et si possible de la gare

un logement chez l’habitant OU une location temporaire (si séjour de longue durée) OU dans un hôtel disposant d’un écolabel comme par exemple l’Ecolabel européen ou La Clef Verte. Dans le cas d’un hôtel (disposant d’un écolabel ou non), le Producteur souhaiterait disposer en amont du contact de l’hôtel

Le grand déplacement (à défaut de zone géographique précisée dans l’accord d’entreprise,) est caractérisé par l’impossibilité pour un salarié de regagner chaque jour son lieu de domicile du fait de ses conditions de travail.

Lorsque les conditions du grand déplacement sont réunies, une indemnité de déplacement est due. Cette indemnité permet de couvrir les frais supplémentaires de nourriture et d’hébergement engagés par les membres du personnel artistique chorégraphique. Elle peut être versée forfaitairement et également fractionnée suivant les circonstances du déplacement. L’indemnité de déplacement est versée selon les modalités et la ventilation prévues par la convention collective.

En application de l’article 2 de l’accord du 2 Mai 2024 relatif aux salaires minima conventionnels à partir de l’année 2024, le montant de l’indemnité forfaitaire de déplacement est de 115,70 euros à compter du 1er septembre 2024, ventilé selon les modalités suivantes :
– 20,70 € chaque repas principal ;
– 74,30 € chambre et petit déjeuner ;
– 7,30 € le petit déjeuner seul.

Nous, organisations professionnelles du spectacle vivant, souhaitons attirer votre attention sur une problématique majeure concernant les défraiements alloués aux artistes et techniciens en déplacement dans le cadre de productions lyriques. 

Les forces musicales représentant les maisons d’opéra sont signataires du CCNEAC du spectacle vivant, dont les barèmes de défraiement, réévalués chaque année, s’élèvent en 2024 à 115,70 €. Or, nous constatons que certains contrats proposés dans les opéras appliquent soit un barème ROF (Réunion des Opéras de France), soit un CCNEAC assorti d’une exonération sur la base URSSAF, réduisant le montant à 98,30 €. 

La question des barèmes de défraiement appliqués par les adhérents de la ROF et des Forces musicales est particulièrement sensible pour nous : 

Le barème URSSAF ne peut en aucun cas constituer une référence adéquate, puisqu’il n’est pas réévalué annuellement en fonction de l’inflation, et lorsqu’une convention a été signée, il ne devrait y avoir aucune raison de s’en exonérer et d’appliquer une référence inadaptée et préjudiciable aux professionnels concernés. 

A ce jour, tel que cela est proposé aux artistes et techniciens du secteur, les défraiements qui nous sont alloués ne suffisent donc plus à couvrir les frais de logement à proximité des maisons d’opéra dans les grandes villes où nous travaillons. La situation devient d’autant plus préoccupante que le barème de la convention collective CCNEAC, réévalué chaque année répond mieux aux obligations des employeurs et à la réalité du terrain. Il se crée alors un fossé entre les défraiements des uns et des autres, selon le secteur. 

Nous sommes bien entendu parfaitement conscients du contexte économique et des contraintes qui pèsent sur les institutions culturelles. Cependant, l’absence d’adaptation de ces barèmes nous place dans une situation où, faute d’alternative, nous devons assumer nous-mêmes une part croissante de nos frais d’hébergement, ce qui n’est pas acceptable compte tenu de nos statuts. 

Nos rémunérations n’étant, au demeurant, pas du tout croissantes, voire diminuent ces dernières années pour certains métiers, cette situation participe d’une précarisation qui, à terme, menace l’équilibre même de nos professions. 

Aussi, nous restons à votre disposition pour étudier ensemble une solution permettant d’assurer des conditions de travail dignes et conformes aux exigences de nos métiers. 

https://www.artcena.fr/precis-juridique/droit-du-travail/remuneration-et-frais-professionnels/salaires-et-primes

réponse des Forces Musicales

Madame, Monsieur, 

À la suite de votre courriel du 24 mars 2025 par lequel vous nous interrogez sur la prise en charge des frais professionnels des artistes et techniciens par les maisons d’opéra, adhérentes de nos organisations, nous avons convenu avec Frédéric Pérouchine que ce sujet relève de la compétence du syndicat Les Forces Musicales.

Le tarif de 115,70 euros, que vous mentionnez, est en effet le montant prévu pour les salariés engagés par les entreprises artistiques et culturelles, selon l’article 2 de l’accord de branche du 2 mai 2024 lorsque l’indemnité de grand déplacement est versée de manière forfaitaire (il est également possible de rembourser les frais réels ou que l’employeur prenne directement en charge les frais).

Ce tarif et cet article sont prévus dans le cas particulier des « petits et grands déplacements ». Ce même article renvoie à l’article VIII de la convention collective nationale des entreprises artistiques et culturelles (CCNEAC), qui définit les petits et grands déplacements comme des déplacements « hors des sites de l’entreprise », vers « un autre lieu de travail ». Les indemnités de petits et grands déplacements ne sont donc juridiquement dues qu’en cas de déplacement du salarié hors de son lieu de travail habituel, ce qui correspond par exemple au cas des tournées, et non pas à toutes les hypothèses des déplacements des salariés.

Ce principe de prise en charge des frais professionnels liés aux déplacements hors du lieu de travail habituel, qui existe également dans d’autres branches professionnelles, est confirmé par l’Administration et la jurisprudence. D’une part, selon le Bulletin Officiel de la Sécurité Sociale, « le grand déplacement résulte…de l’envoi du salarié en mission dans un lieu différent de son lieu habituel de travail » (Frais professionnels, point 1250) et « la situation de grand déplacement ne peut être…admise…pour des salariés embauchés de manière ponctuelle pour réaliser une mission dans une localité éloignée de leur domicile » (Frais professionnels, point 1260). D’autre part, la Cour de cassation a confirmé que l’indemnité de grand déplacement de la convention collective nationale des entreprises artistiques et culturelles, suppose un déplacement vers un lieu de travail différent du lieu de travail habituel. Cette jurisprudence résulte notamment d’un arrêt de la Chambre sociale de la Cour de cassation du 18 décembre 2019, précisant que « le salarié pouvant bénéficier de l’indemnité de grand déplacement est celui qui effectue des déplacements de son domicile vers un autre lieu de travail que son lieu de travail habituel ».

Lorsque les salariés sont dans ce cas, ils doivent bénéficier de l’indemnité de grand déplacement, ce que nous indiquons et rappelons à nos adhérents.

Le montant de cette indemnité est bien celui prévu par les accords salaires rattachés à la convention collective nationale des entreprises artistiques et culturelles, et non par l’URSSAF. En revanche, seul le barème URSSAF est applicable s’agissant du calcul de l’assiette des cotisations sociales. Lorsque l’indemnité conventionnelle est applicable, si le montant de l’indemnité est supérieur au montant déductible selon le barème de l’URSSAF, une partie de la somme doit être assujettie aux charges sociales, générant un surcoût pour l’employeur et une réduction du salaire net pour le salarié.

Par ailleurs, afin de simplifier le cadre juridique applicable, la Réunion des Opéras de France nous fait savoir qu’elle avait renoncé à l’usage de recommander des tarifs particuliers, différents de la convention collective.

En dehors des cas des petits et grands déplacements, le versement de l’indemnité de 115,70 euros n’est pas prévu, ni par la convention collective, ni par une autre source juridique.

A ce jour, les syndicats de salariés représentatifs dans la branche n’ont pas demandé de modification des règles conventionnelles relatives aux petits et grands déplacements (titre VIII de la convention collective nationale des entreprises artistiques et culturelles).

Pour autant, en l’absence d’obligation conventionnelle, notre organisation recommande à ses adhérents de prendre en charge les frais professionnels des artistes et techniciens qu’elles engagent, malgré les difficultés budgétaires des maisons d’opéras, selon des modalités propres à l’établissement ou à la collectivité territoriale, ce qui explique des différences de traitement selon les structures, qui sont juridiquement distinctes les unes des autres.

Enfin, nous vous indiquons que le régime social applicable aux indemnités de petits et grands déplacements étant complexe et peu sécurisé pour les structures, l’ensemble des partenaires sociaux de la branche des entreprises artistiques et culturelles a interrogé la Direction de la Sécurité Sociale par écrit, le 13 avril 2023. Malgré nos relances, ce courrier est resté à ce jour sans réponse.

Je reste à votre disposition pour tout échange qui vous semblera utile et vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de notre considération distinguée.

Sébastien Justine

Directeur

Les Forces Musicales

Chronologie de nos processus de créations

Depuis 1996, l’UDS cherche à clarifier et bâtir un cadre stabilisé et sécurisé pour le statut des scénographes, de spectacles vivants.

Force est de constater que la situation de l’emploi est différente entre les artistes et les techniciens. Les créateurs/créatrices, sont aujourd’hui dans une situation plus fragile, leur rémunération déclarés de manière forfaitaire est moindre et le nombre moyen d’heures de travail qu’ils effectuent également.

Ce document rend compte de la chronologie du travail d’un scénographe créateurs/créatrices costumes et lumières et des réalités de la rémunération de nos métiers. Derrière la question du statut : annexes 8 ou 10 du régime de l’intermittence se joue une réalité tangible : celle de la rémunération du travail invisible et des heures passées non reconnues

. Ce document en témoigne, à l’échelle d’un projet, le temps reconnu et payé n’est que la partie émergée d’un processus créatif bien plus vaste.
Il met également en avant les deux principaux axes d’améliorations possible : 
le passage de l’annexe 8 (techniciens) a l’annexe 10 (artistes) de tous les métiers de la création (décors, costumes et lumière) 
– la nécessaire mise en place d’un Organisme de Gestion Collective OGC qui permettra de prélever à la source les droits d’auteur relatifs à l’exploitation / diffusion de nos œuvres, dans le cadre du plan Mieux produire mieux diffuser

le rapport Ministériel de 2015 Bâtir un cadre stabilisé et sécurisé pour les intermittents du spectacle. Etude et rapport | Hortense Archambault préconisait déjà p32 : « Une réflexion mérite d’être menée au niveau des branches sur une répartition différente de certains métiers techniques étroitement liées à la création artistique. Sans doute faudrait-il, affecter dans l’annexe 10 certaines professions aujourd’hui considérées comme techniques alors qu’elles sont attachées à la conception du spectacle et font partie de l’équipe de création. Ces métiers sont de fait souvent rémunérés de manière forfaitaire et sont très dépendants de leur nature artistique pour trouver un contrat : dramaturge, scénographe, éclairagiste, créateur costume etc... »

Mais que diable allions nous faire dans cette galère !

Dans une époque où tout semble vaciller, où les crises s’enchaînent, d’une ampleur inédite, et où les certitudes se dissipent comme brume au soleil, il devient impératif de s’interroger sur ce qui reste lorsque tout s’effondre.

Il est des silences assourdissants, ceux d’un pays qui, jadis, portait la culture en étendard et qui, aujourd’hui, la tolère comme un poste de dépense superflu, ou chaque crise successives, économiques, écologiques, numériques, technologiques, organisationnelles… résonnent comme une mise en demeure.

En ces temps de vaches maigres, les aléas d’alternances politiques hasardeuses imposent une asphyxie comptable. Des villes, des départements, des régions entières serrent la ceinture de leurs budgets, mutilant ce qui nous tient debout. Pendant la crise du Covid, le ministère nous parlait de “trous dans la raquette” dans le tissu culturel. Des pertes visibles, certes, mais dont on sous-estimait déjà l’ampleur et la portée.

Le spectacle vivant est à genoux. Non pas parce que ses artistes et ses techniciens manquent de passion ou d’idées, mais parce qu’ils manquent de moyens, de reconnaissance, et de perspectives.

La promesse de “mieux produire, mieux diffuser”, semble bien dénuée de sens quand la réalité se résume à “ni produire, ni diffuser”. Ce plan managérial altère en profondeur les équilibres sans garantir un cadre stable et adapté aux mutations des métiers, en occultant ou minimisant l’instabilité et la précarisation croissante des métiers techniques et artistiques. Raccourcir les budgets et les temps de créations brutalement ne poussent pas à l’efficacité, mais à l’inertie : moins de créations, moins de prises de risques, moins de diversité.

L’UDS demande depuis plus de dix ans que nos métiers de la création soient inscrit dans la bonne annexe (annexe 10 Artiste)  pour bénéficier d’un régime d’assurance chômage adapté, cohérent et en adéquation avec les processus de création, pour pouvoir dignement vivre de son art, répondre aux mieux aux enjeux de mobilités internationales et aux besoins de formations pour mieux anticiper les crises plutôt que de les subir en continu. 

Du 17 au 21 mars 2025, les professions artistiques et techniques de la Culture  se mobilisent pour rappeler leur rôle essentiel. L’Union des scénographes (UDS) s’associe au mouvement national

L’UDS ne demandera pas de faire grève. Nous savons que, dans nos métiers, l’absence de travail est déjà une menace permanente. Mais dans ce remue-ménage nous refusons d’être invisibles !

Il ne s’agit plus seulement de défendre nos conditions de travail. Il s’agit de préserver la possibilité même de créer. Si la culture est une maison, alors le Ministère devrait être notre toit, notre refuge contre les tempêtes politiques et économiques.

Nous avons besoin d’un “Valois de la Culture”, une ambition claire, un signal fort, un engagement national qui affirme un plan culturel, où l’on décide si ce pays veut encore rêver, penser, inventer, espérer ….!

Robert Juliat soutient L’UDS

Robert Juliat soutient l’Union des Scénographes

Depuis plus de 100 ans, la société Robert Juliat conçoit et fabrique des projecteurs reconnus, plaçant l’innovation et la qualité au service des professionnels du spectacle et de l’événementiel. Fidèles à leur engagement envers la création et l’excellence technique, Robert Juliat accompagne désormais les actions de l’UDS qui œuvre pour la reconnaissance et le développement du métier de scénographe en France.

En partageant des valeurs communes d’exigence et de transmission, Robert Juliat soutient cette dynamique essentielle à l’évolution des métiers autour de la création lumière.

Ils nous soutiennent

ETC devient un partenaire clé de l’UDS

ETC, nouveau soutien de l’UDS

ETC, engagé depuis toujours aux côtés des professionnels de la lumière, renforce aujourd’hui son soutien à l’UDS (Union des Scénographes) en devenant mécène.

En ce début d’année 2025, l’UDS a accueilli en son sein l’Union des Créatrices et Créateurs Lumière (UCL), qui devient l’UDS-Lumières, aux côtés de l’UDS-Décors et de l’UDS-Costumes. Cette dynamique marque une évolution majeure et apparaît essentielle pour accompagner et défendre les métiers de la création lumière au sein d’une organisation plus grande, dans un contexte de transition technologique.

Le passage à l’éclairage LED implique des changements majeurs pour les acteurs de la lumière. ETC France a déjà affirmé à de nombreuses reprises sa volonté d’accompagner les professionnels, que ce soit à travers l’organisation de Masterclass « Transition LED » ou via la création de contenu sur la plateforme YouTube. En devenant mécène de l’UDS, la filiale française du fabricant américain trouve un nouveau vecteur pour apporter son expertise aux acteurs du métier.

Les échanges entre ETC et l’UDS ont débuté en 2024, notamment à travers une collaboration avec le créateur lumière Eric Wurtz, qui a utilisé la console lumière Eos Apex dans un spectacle pour le Ballet National de Marseille. En tant que président de l’UCL, Eric a présenté à ETC l’initiative de l’organisation visant à rejoindre l’UDS et à lancer un projet de recherche sur le rendu de l’éclairage LED sur les objets.

Fabricant de solutions d’éclairage depuis 50 ans et pionnier dans la technologie LED depuis plus de 20 ans, ETC a toujours placé l’innovation au cœur de son développement. En 2012, l’entreprise a lancé le premier projecteur Source Four LED avec une dalle LED à 7 couleurs, intégrant des avancées majeures en matière de calibration et de compensation thermique. Fort de cette expertise, ETC souhaite aller au-delà du simple soutien financier en mettant à disposition de l’UDS ses connaissances et son savoir-faire.

Cette collaboration a déjà commencé : ETC a rapidement mis Eric Wurtz en relation avec les équipes de Showlight, l’événement mondial dédié aux conférences pour et par les professionnels de la lumière, dont la marque est un partenaire majeur. Eric Wurtz a immédiatement répondu présent, tout comme Anne Sérièges également sollicitée par ETC pour devenir conférencière.
Ce mécénat marque ainsi une étape supplémentaire dans l’engagement d’ETC auprès des professionnels de la lumière, en soutenant les projets qui permettent aux membres de l’UDS de gagner en expertise.

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Robert Juliat soutient l’Union des Scénographes

Depuis plus de 100 ans, la société Robert Juliat conçoit et fabrique des projecteurs reconnus, plaçant l’innovation et la qualité au service des professionnels du spectacle et de l’événementiel. Fidèles à leur engagement envers la création et l’excellence technique, Robert Juliat accompagne désormais les actions de l’UDS qui œuvre pour la reconnaissance et le développement du métier de scénographe en France.

En partageant des valeurs communes d’exigence et de transmission, Robert Juliat soutient cette dynamique essentielle à l’évolution des métiers autour de la création lumière.

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La société ROBE Lighting France SAS soutient l’UDS

En ce début d’année 2025, la société ROBE Lighting France SAS apporte son soutien à l’UDS dans toutes ses activités et en particulier dans tout ce qui concerne la création lumière qui est au cœur du développement de cette entreprise.

Une convention de mécénat signée ce mois de février entre l’UDS et la société ROBE Lighting France officialise nos échanges privilégiés autour de la création lumière.

https://robelighting.fr/

Book Technique du Spectacle – L’annuaire de référence en ligne

– L’annuaire de référence désormais 100 % numérique et gratuit : il regroupe les fabricants, revendeurs, installateurs et prestataires de service en France et dans les pays voisins;

– La plus grosse base de données française concernant le spectacle vivant et l’événementiel.

– Recherche par mot-clé, par secteur ou par proximité géographique.

Le BTS est édité par les Éditions AS, qui proposent toute l’actualité pour les spécialistes du spectacle & et toute l’expertise des métiers de la scène.

https://bts.as-editions.com/#3

PODCAST Conférences UDS- JTSE

retrouvez en intégralité toutes les conférences et tables rondes UDS des JTSE sur les thématiques de la scénographie des JO, de la technique, de la lumière, de l’écoresponsabilité,

Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris : une folie scénographique

Le 26 juillet 2024, du pont d’Austerlitz jusqu’au pont d’Iéna, du XIIIème arrondissement où embarquent 10 500 athlètes, jusqu’aux Jardins du Trocadéro, la Cérémonie d’Ouverture des Jeux Olympiques de Paris a concentré en trois heures et demie ce qu’aurait été la folle programmation d’un gigantesque festival de théâtre de rue le long de six kilomètres des quais de la Seine : à ciel ouvert, porté par le souffle du théâtre archaïque, de l’opéra, de la danse, par les visions de l’in situ et de la pyrotechnie, avec le cinéma pour «coudre» ensemble les espaces-temps. Rencontre avec les artisans de cette “folie scénographique”.

Lola Breig

Étienne Guiol Studio BK et Studio A+E

Bruno de Lavenère scénographe UDS

Alexandre de Dardel scénographe

Retardateurs de flammes et transition écologique : les défis scénographiques

Le spectacle vivant fait face à un double enjeu : garantir la sécurité des productions face aux risques d’incendie tout en limitant son impact environnemental. Désormais les retardateurs de flammes, utilisés pour protéger les matériaux scéniques contre le risque d’incendie des ERP, sont une source de préoccupations croissantes en matière de santé, d’environnement et soulèvent des défis pour l’économie circulaire et le réemploi.

Amandine Belkhiria Dupont Thalie Santé

Karine Duquesnoy Ministère de la Culture

Annabel Vergne Les Augures

Thibault Sinay UDS

Comment apprécier la sensibilité artistique d’un outil technique ? Technologie & esthétique

Dans cette table ronde organisée par l’UCL, nous explorerons trois aspects essentiels pour enrichir notre regard artistique face aux sources spectrales et développer une approche créative et intuitive :

  • Savoir apprécier et comprendre l’usage artistique qui peut découler d’une source sans se référer principalement aux spécificités techniques ;
  • Éduquer son œil aux différentes sources spectrales ;
  • Mathieu Cabanes créateur lumière
  • Elsa Revol Créatrice lumière
  • Alexis Billard Pupitreur

Prévention des risques environnementaux dans le spectacle vivant

organisée par Valentina Bressan UDS

Une table ronde incontournable sur un sujet encore trop peu abordé dans le secteur du spectacle vivant : les risques environnementaux. Des vagues de chaleur aux incendies, des pénuries de matériaux essentiels et d’énergie aux restrictions d’eau, des tempêtes imprévisibles aux polluants invisibles dans les matériaux scéniques, les défis se multiplient. Mais comment anticiper, prévenir et former aux nouveaux risques alors que les équipes techniques sont déjà fortement sollicitées ? Pourquoi ce sujet ? Les risques environnementaux prennent des formes diverses : physiques, sanitaires, réputationnels et de responsabilité. Leur impact peut affecter à la fois la santé des travailleurs et la viabilité même des événements. Ensemble, nous explorerons comment le secteur du spectacle vivant – et plus spécifiquement les cadres techniques – peut se préparer et s’adapter pour faire face à ces enjeux. Cette rencontre vise à initier une réflexion pratique et accessible, avec des échanges constructifs et des exemples concrets pour comprendre l’ampleur des risques environnementaux et les solutions possibles. À l’heure où l’urgence écologique et climatique devient prioritaire, rejoignez-nous pour ouvrir le débat et contribuer activement à l’élaboration d’un spectacle vivant résilient et durable.

https://jtse.fr/conferences/?jsf=jet-engine:conferences&tax=c-editions:78

l’UCL- Fusionne avec l’UDS

En ce début d’année 2025, l’Union des Créatrices et Créateurs Lumière (UCL) cède la place à une entité élargie, renforcée par la force du collectif , par l’ambition d’une représentation unifiée et syndicale dans ses périodes d’austérités et de mutations.

Nous devenons UDS-Lumière, une des trois entités de la grande Union des Scénographes (UDS), aux côtés de UDS-Décors et UDS-Costumes

Fondée il y a 16 ans par Fabrice Kebour, Marie Nicolas, Stéphanie Daniel et Laurent Béal, l’UCL a été un foyer de passion et d’engagement. À toutes celles et tous ceux qui y ont consacré leur énergie, à chaque éclairagiste qui a fait briller cette association, nous adressons notre reconnaissance. http://www.uniondescreateurslumiere.com/

Ce que vous avez construit ne disparaît pas. Cela se transforme, cela s’élargit, cela s’enrichit.

Nous vous invitons donc, si ce n’est pas encore fait, à rejoindre l’UDS , l’adhésion vous engage à l’UDS d’une façon générale. C’est ensuite à l’intérieur de celle-ci que vous choisirez les travaux qui vous concernent le plus, notamment la lumière, tout en sachant que tous vous resteront ouverts. Désormais, nos infos seront envoyées uniquement aux membres de l’UDS. Si vous souhaitez continuer à les recevoir, n’oubliez pas d’adhérer à l’UDS. 

NI PRODUIRE NI DIFFUSER

Que peut bien signifier le projet mieux produire mieux diffuser dans un contexte d’austérité généralisée ? Comment un État aux finances exsangues et des collectivités écrasées par leurs charges pourraient-ils devenir les garants d’une renaissance culturelle ?

Le ministère de la Culture, en annonçant en 2024 son plan managérial « Mieux produire, mieux diffuser », a semblé vouloir s’inscrire dans une démarche de sauvetage. Avec 9 millions d’euros inscrits au budget, ce dispositif reposait sur une mécanique simple : pour chaque euro investi par une collectivité, l’État s’engagerait à apporter 1€ . L’idée, presque ingénue, est celle d’une synergie, d’un pacte entre partenaires qui se complètent.

Mais à l’heure du bilan, il nous faut interroger ce fragile projet. Dans un contexte de restrictions budgétaires drastiques  où l’État, pas plus que les collectivités, ne peuvent se targuer de marges de manœuvre confortables, ce plan risquait dès le départ de reposer sur une équation difficile voir insoluble. Comment, en effet, bâtir une politique culturelle ambitieuse si les partenaires eux-mêmes vacillent sous le poids de l’austérité ?

Les métiers de l’ombre du spectacle sont laissés pour compte. Délaissés par un ministère qui aurait dû être leur protecteur. Par ailleurs sous l’apparente ambition de moderniser les pratiques, le ministère  foisonne de directives et multiplie les injonctions écologique, avec le CACTE (Cadre Artistique pour la Création et la Transition Écologique) ou encore BOUTURE (Boussole écologique et Transition Urbaine pour la Résilience des Espaces). Ces directives ajoutent de la confusion et ne font que masquer un paradoxe cruel : un contexte économique devenu si rigoureux qu’il étrangle toute marge d’innovation, de transition et de renouvellement des compétences. Ainsi bridées, les énergies créatrices se retrouvent réduites à bricoler un avenir qu’elles n’ont plus le droit de rêver.

Le spectacle vivant est aujourd’hui réduit à une sorte de misère déguisée en vertu. On glorifie ces scénographies de fortune, ces palettes recyclées et ces costumes d’occasion, en y voyant des symboles d’ingéniosité ou de résilience. Mais cette mise en scène cache mal une réalité bien plus sombre : celle d’un secteur sans moyens nécessaires pour exister. Ce qui pourrait être un choix esthétique devient une nécessité contraignante.

Aujourd’hui, le ministère semble vouloir réinventer les modes de production et de diffusion, mais il le fait sans écouter ceux qu’il prétend servir. La question n’est pas seulement celle des moyens. Elle est aussi, et peut-être avant tout  celle d’un cadre stratégique clair, capable de redonner souffle et sens à l’ensemble des acteurs de la chaîne culturelle, des artistes et des technicien.e.s.

L’effet domino : une mécanique implacable, d’une culture en voie d’extinction

Un premier domino tombe, une subvention annulée, un projet ajourné, et c’est tout un écosystème qui vacille. Derrière chaque euro manquant, ce n’est pas seulement une ligne budgétaire qui disparaît, mais des scènes qui ferment, des festivals qui s’éteignent, des artistes qui s’éloignent du champ culturel pour survivre ailleurs. Ce ne sont pas des chiffres que l’on rogne, mais des existences.

L’érosion des financements culturels ne touche pas seulement les artistes ou les techniciens, mais bien plus que cela : l’éducation des jeunes, la cohésion sociale, et la vitalité économique des territoires. Ce que l’on prive à la culture, c’est tout un pays qui le perd. Car la culture, loin d’être un poste budgétaire ordinaire, est ce qui donne un sens à tout le reste. Car chaque projet culturel est un levier : il génère de l’emploi, attire des publics, nourrit le tissu social et cimente notre société. Un plan qui s’appellerait à défaut ni produire et ni diffuser, c’est accepter un appauvrissement dont les conséquences ne se mesurent pas qu’en un tableau excel budgétaire.

Dans une société saturée d’images, de sons et de récits, nous assistons à la marginalisation de ceux qui fabriquent ces récits essentiels. L’abondance apparente masque la rareté croissante de la véritable création, celle qui ne cède pas aux logiques marchandes ou aux impératifs du divertissement et de l’instagrammable.

Demain commence aujourd’hui, et avec lui, l’urgence de préserver ce qui nous arrache à la grisaille du quotidien : la possibilité de rêver ensemble d’autres mondes. Ce que nous défendons ici n’est pas seulement la survie d’un secteur, mais la promesse d’une société vivante !

Etat des lieux sur la rémunération des créateur.ice.s lumière

Bilan du sondage 2024

Au sein de l’Union des Scénographes (UDS), la nécessité de s’interroger sur l’offre salariale proposée est devenue impérative dans un contexte économique fragilisé. C’est dans cette optique que nous avons mené un sondage exhaustif en 2024, afin de mieux comprendre les réalités salariales auxquelles font face les créateur.ice.s lumières du spectacle vivant.

Les résultats de ce sondage dévoilent une situation contrastée et parler de rémunération dans le domaine de la culture est toujours délicat.

Les artistes peinent à évaluer la valeur de leur temps et de leur travail, une tâche rendue plus complexe par la variabilité des budgets de production, même au sein d’une même structure. Cette fluctuation financière, souvent imprévisible, crée une insécurité latente qui pèse sur les créateur.ice.s lumières

La dépendance des scénographes aux budgets des productions, souvent soumis aux aléas des subventions publiques et des mécènes privés, révèle une précarité préoccupante. Le lien de subordination entre le metteur en scène, parfois directeur de lieu, et son équipe artistique, limite considérablement les marges de négociation salariale. Ce rapport de force déséquilibré illustre une forme de domination, où nos métiers de la création sont tributaires des contingences économiques.

Il nous est crucial de rappeler qu’il s’agit ici d’indicateurs et que ces données ne représentent pas des chiffres absolus : ils offrent une perspective éclairante sur les tendances actuelles. Ce sondage fait suite à une première enquête réalisée en 2021 avec un objectif similaire : faire un état des lieux de notre situation et des offres de rémunérations qui sont proposées aujourd’hui aux créateur.ice.s lumières
Nous vous invitons à explorer les résultats et à participer à la réflexion collective sur cette question cruciale pour l’avenir de notre secteur

Les indicateurs sont issus de l’exploitation des données du questionnaire proposé aux créateur.ice.s lumières, adhérents ou non à l’UDS. Les temps de travail révélés sont estimatifs et variables en fonction des projets, des artistes, ils permettent d’établir et de révéler l’écart qui se creuse entre les habitudes d’usage d’une rémunération forfaitaire et le temps réel effectif invisibilisé.

Syndicat National des Scénographes d'équipement, de spectacle et d'exposition ; des costumiers /costumières et des créateurs/créatrices lumières