Le ministère de la culture est engagé dans le grand chantier de la transition écologique de la culture, dans une approche globale. La création artistique n’est pas épargnée par les problématiques et questionnements liés à la transition écologique et aux droits d’auteurs.
Dans ce contexte, le Comité supérieur de la propriété littéraire et artistique CSPLA, a confié à Madame Valérie-Laure Benabou et Monsieur Emmanuel Gabla la présidence d’une commission chargée d’examiner les enjeux liés aux différentes étapes du cycle de vie classique d’une œuvre (conception, utilisation, diffusion et destruction) sous l’angle du développement durable. Le 27 septembre, des représentants des scénographes de l’UDS et de la fédération XPO (accompagné par notre juriste du SNAC ) ont été auditionnés au ministère par cette commission pour évoquer les enjeux respectifs dans le spectacle vivant et dans l’exposition. Était également présent Monsieur Patrick Comoy haut fonctionnaire en charge du développement durable au ministère de la culture
Convention collective nationale des entreprises du secteur privé du spectacle vivant du 3 février 2012 – Textes Salaires – Avenant du 25 janvier 2024 relatif aux salaires minimaux applicables au 1er février 2024. Etendu par arrêté du 25 mars 2024 JORF 18 avril 2024
Signataires
Fait à : Fait à Paris, le 25 janvier 2024. (Suivent les signatures.)
Cet événement était coorganisé par l’ENSATT, le programme de recherche Lumière de Spectacle de l’Université de Lille et l’Union des Scénographes. Le vendredi 14 juin 2024,
Après l’accueil chaleureux par la directrice de l’Ensatt, Leila-Claire RABIH, communications et débats se sont succédés tout au long de la journée. Voici le lien vers la chaine YouTube de l’UCL où vous trouverez toutes les interventions, divisées en 10 chapitres : la chaine Youtube de l’UCL Réalisation et montage : Baptiste Duval – ETIK Prod.
Compte rendu de la table ronde du 17 juillet 2024, au Festival d’Avignon, Maison des professionnels. L’UDS était invité par nos partenaires REDITEC pour une rencontre au festival d’Avignon pour aborder les enjeux de réemploi des scénographies.
intervenant-es :
Gaëlle Kikteff, Consultante, cheffe de projet et formatrice en Économie circulaire et Design circulaire (Animatrice) ;
Charlène Legendre-Dronne, Co-présidente de l’association Le Ressac ;
Thibault Sinay, Président de l’UDS ;
Philippe Quesne, Metteur en scène et scénographe ;
Andréa Warzee, Scénographe, cofondatrice de la matériauthèque de Lyon ;
Caroline Boulay, Directrice technique de l’Opéra National de Bordeaux ;
Michaël Petit, Directeur technique du Festival d’Avignon ;
Frédéric Lyonnet, Directeur technique adjoint du Festival d’Aix-en-Provence.
Le 6 juillet 2024, pour la première fois au cœur du Festival d’Avignon, la Maison des professionnels accueillait : une table ronde intitulée « Le costume, une écriture, nouvelles collaborations entre costumiers et auteurs metteurs en scène », organisé en partenariat avec l’Institut Universitaire de France, le Théâtre National de Strasbourg et l’Union des Scénographes.
Cette rencontre était animée par Marion Boudier, dramaturge auprès de Joël Pommerat et chercheuse en arts du spectacle.
Intervenants :
– José Antonio Ténente, créateur de costumes pour « Hécube pas Hécube », mise en scène par Tiago Rodrigues.
– Isabelle Deffin, collaboratrice fidèle de la compagnie Louis Brouillard et de S.Achache, et J.Candel,
– Benjamin Moreau, créateur des costumes de « Lacrima », dirigé par Caroline Guiela Nguyen.
– Pauline Kieffer et Pauline Zurini, créatrices costumes et cheffes de l’atelier costumes du Théâtre National de Strasbourg, représentant l’Union des Scénographes.
Le Theatre Green Book a commencé comme une initiative collective de créateurs de théâtre au Royaume-Uni, mais s’est développé pour impliquer des créateurs de théâtre du monde entier.
Nous pensons que le théâtre a un rôle urgent à jouer dans notre cheminement vers une vie et un travail durables, et que la transition du théâtre est mieux réalisée grâce à un langage, des actions et des normes communes qui nous permettent de partager et d’apprendre ensemble. Le Livre Vert du Théâtre fournit ce langage partagé.
Les communautés théâtrales travaillent de différentes manières et sont confrontées à des défis différents. Le Livre vert du théâtre fonctionne donc comme un « réseau de réseaux » dans lequel la communauté théâtrale de chaque pays, sous licence, traduit et adapte les orientations en fonction de sa façon de travailler. Mais l’approche de base et les normes restent traduisibles.
Le Theatre Green Book est une ressource gratuite pour tous les créateurs de théâtre, travaillant à toutes les échelles.
Le Collectif de 17h25 est composé du Théâtre du Châtelet, du Festival d’Aix-en-Provence, de l’Opéra national de Paris, de l’Opéra de Lyon et du Théâtre Royal de la Monnaie.
Il regroupe cinq structures culturelles engagées dans une profonde réflexion sur la soutenabilité de nos pratiques dans la création et la production de spectacles vivants.
l’Union des Scénographes (UDS), avec le concours des experts de Thalie Santé, lance une étude pionnière pour dresser un état des lieux de l’utilisation des produits ignifugés dans le milieu du spectacle.
Le récent documentaire de France 5, intitulé « Vert de rage », met en lumière la contamination des pompiers et des enfants par les retardateurs de flamme, des substances omniprésentes dans notre quotidien. Ce documentaire révèle l’ampleur de la contamination et les risques pour la santé associés à ces substances, souvent méconnues du grand public.
Le docteur Jean Lefèvre, porte-parole de l’Association santé environnement France (Asef), tire la sonnette d’alarme : « Il y a eu la prise de conscience des dangers de l’amiante, du plomb… Il serait temps que l’on prenne aussi toute la mesure de la nocivité des retardateurs de flamme ». Ces retardateurs, essentiels pour la prévention des risques d’incendie, sont présents dans de nombreux objets et matériaux utilisés quotidiennement. Ils ont la particularité d’être volatils et très persistants, ce qui les rend particulièrement dangereux. Certains d’entre eux sont même classés comme perturbateurs endocriniens ou agents cancérogènes. https://www.asef-asso.fr/
Face à ce constat, l’Union des Spectacles (UDS), avec le concours des experts de Thalie Santé, lance une étude pionnière pour dresser un état des lieux de l’utilisation des produits ignifugés dans le milieu du spectacle. Cette initiative, invite tous les professionnels du secteur à répondre à un questionnaire avant le 30 septembre. Le but est clair : comprendre l’ampleur de l’exposition aux risques chimiques pour mieux les combattre.
les données collectées permettront d’identifier les niveaux de risque et de proposer des mesures pour améliorer la sécurité et la santé des travailleurs du spectacle. Cette initiative est une étape cruciale pour comprendre et réduire les risques liés à l’exposition aux retardateurs de flamme.
Depuis le XVIIe siècle, on sait que le feu est l’ennemi des théâtres, tout au long de son histoire, les protocoles de sécurité et les installations pour contrer la propagation du feu se sont multipliés. La convergence de matériaux inflammables et de grandes assemblées a souvent été le théâtre de tragédies . Pour comprendre les réglementations actuelles en matière de prévention des risques d’incendie dans les théâtres, il est essentiel de se pencher sur l’histoire et les innovations qui ont façonné ces mesures de sécurité. En revisitant ces moments clés de l’histoire, nous comprenons mieux comment chaque règlementation actuelle a été forgée dans le feu des expériences passées