Bilan enquête 2021 – états des lieux des revenus pratiqués pour les métiers de scénographes et créateur costumes

LE BESOIN D’UNE ENQUETE.

Jusqu’à présent, les conditions de travail et de rémunérations du scénographe et du créateur costume dans le spectacle vivant paraissent toujours un peu flou.

Parler de rémunération dans la culture et dans les équipes artistiques est souvent un sujet sensible, car pour les artistes il est difficile d’évaluer la valeur de son travail, de son temps passé et que nos métiers sont tributaires des budgets variables des productions parfois même au sein d’une même structure. De plus un lien de subordination subsiste entre le metteur en scène parfois directeur de lieu et son équipe artistique ce qui limite souvent l’espace de négociation.

Régulièrement à l’UDS on s’interroge si l’offre salariale forfaitaire que l’on nous propose est juste et si nous avons une grille de référence pour pouvoir mieux négocier nos contrats.

Cette enquête est une première étape comme état des lieux de notre situation, et des offres de rémunérations qui sont proposés.

L’UDS a réclamé au service statistique de Pole Emploi des chiffres plus précis sur les moyennes de rémunérations et des heures pour nos métiers que nous n’avons jamais obtenus.

TECHNICIEN – ARTISTE /AUTEUR

La portée des règlementations actuelles est difficilement descriptible, du moins en quelques mots. Pour rappel le scénographe, contrairement au metteur en scène et au chorégraphe, relève de l’annexe 8 (techniciens) et non pas de l’annexe 10 (artistes), car il n’est pas à ce jour mentionné dans l’article L7121-2 du Code du travail.

Depuis 2017 les scénographes sont reconnus comme des artistes auteurs. Les scénographes pour leur travail de création intellectuelle, c’est-à-dire la conception artistique de la scénographie leur confère les droits de propriété intellectuelle qui ouvrent des droits d’auteurs qui doivent être cotiser au régime social des artistes-auteurs.

Le décret n° 2020-1095 publié le 28 août 2020 attendu par l’ensemble des artistes-auteurs vient mettre en application les préconisations du rapport Bruno Racine, sont reconnus auteurs de scénographies de spectacles vivants, d’expositions ou d’espaces.

À la suite d’échanges ministériels L’UDS a précisé dans les items de l’Ursaff l’extension du mot scénographe avec ses corolaires :

– scénographe créateur costumes,

– scénographe créateur lumière,

– scénographe designer d’espace.

Malgré des engagements politiques, les défis en matière de reconnaissance de la qualité artistique de nos métiers subsistent, en témoigne dans les réponses de l’enquête les incompréhensions sur les droits d’auteurs. 76% disent ne pas percevoir de droit d’auteur à la création, et 81% disent ne  pas percevoir de droit d’auteur en cas de reprise où de tournée. Les théâtres privés et les Opéras de France versent régulièrement des droits d’auteurs mais avec des taux variables selon les structures. Les compagnies de théâtres et théâtres subventionnés méconnaissent très souvent leurs obligations vis à vis de nos métiers.

De nouvelles réunions avec le Ministère de la Culture sont attendues pour clarifier par une directive ministérielle les revenus d’artistes auteur et pour modifier le code du travail et ainsi reconnaître pleinement le scénographe comme un artiste.

A l’examen de l’enquête, il ressort de prime abord qu’il n’existe pas de limite bien tracée des rémunérations. L’analyse révèle des grandes disparités salariales pour les scénographes et un écart plus important avec une moyenne plus homogène et basse pour les créateurs/ créatrices costumes.

On peut expliquer cette rémunération pour les costumes par un manque de considération et de reconnaissance du métier de créateur costumes.

Les nouveaux défis auquel nous devons faire face dans un contexte fort de mutation économique et écologique, nécessite pour nos métiers de nouveaux savoir faire et compétences à valoriser. Vous êtes 80% à dire que les budgets des créations sont en baisse, dans un contexte fort d’inflation des matières premières, et de réduction des productions suite aux reports et annulations liés à la Covid.

Les enjeux de réemploi et de développement durable nécessitent plus de garantie sur la reconnaissance du droit d’auteur et la rémunération du scénographe sur le temps de création et d’exploitation de son œuvre.

Surtout que 78% estiment dans l’enquête que la rémunération pour le temps de travail consacré à une création (travail préparatoire, suivi des répétitions et travail sur le plateau) ne correspond pas à une juste rémunération.

Cette majorité invite à une réflexion pour une révision à la hausse des rémunérations forfaitaires.

télécharger le dossier complet de l’enquête 2021:

Enquête ! états des lieux des revenus pratiqués pour les métiers de scénographe et créateur costumes

On s’interroge souvent sur la juste rémunération de nos contrats de créateurs scénographes et costumier.e.s . Les jeunes comme les plus chevronné.e.s se demandent souvent comment négocier un contrat et quelles sont les marges de négociations.
Aussi nous lançons une enquête anonyme pour créer un outils et une grille de référence salariale . On compte sur vous pour répondre à notre enquête !


États des lieux des Revenus pratiqués pour les métiers de SCÉNOGRAPHE et CRÉATEURS COSTUMES Pour avoir un observatoire et une connaissance tiré des usages constatés dans le monde du spectacle, et pour pouvoir mieux négocier nos contrats et savoir quels sont les Salaires bruts moyens , nous vous invitons à répondre à notre formulaire anonyme .

https://forms.gle/xvPSpVJqyhuPk6D6A

Rapport sur la politique de l’art lyrique en France

L’UDS union des scenographes et l’UCL union des créateurs lumières ont participé aux travaux de cette mission dans le cadre d’une audition avec Caroline Sonrier en collaboration avec Emmanuel Quinchez

Ce rapport, qui dresse un état des lieux très complet de la production lyrique en France, propose un socle commun pour l’Etat, les collectivités territoriales et les professionnels en vue d’engager le dialogue entre toutes ces parties afin de construire un cadre unifié et renouvelé pour l’Opéra du XXIe siècle.

Si l’accent est donné sur les chanteurs et musiciens , l’UDS reste vigilent pour que l’art lyrique englobe comme un « art total » tous les métiers artistiques et techniques essentiels à la création d’un opéra !

Le rapport complet est disponible sur le site du Ministère de la Culture : https://www.culture.gouv.fr/Espace-documentation/Rapports/La-politique-de-l-art-lyrique-en-France

Vous pouvez également consulter le communiqué de presse réalisé à l’issue de cette présentation, avec une synthèse du rapport à télécharger :  https://www.culture.gouv.fr/Presse/Communiques-de-presse/Presentation-de-la-mission-sur-la-politique-de-l-art-lyrique-en-France-realisee-par-Caroline-Sonrier

réemploi des décors de spectacle : attention aux droits d’auteurs !!!!

article publié dans la lettre du spectacle N° 331 septembre 2021

Lorsque les décors sont réutilisés sans l’accord du scénographe, un théâtre s’expose à une condamnation pour contrefaçon et au versement de dommages et intérêts pour atteintes portées aux droits d’auteurs !

De fait la loi protège les droits d’auteurs sur toutes les œuvres de l’esprit , quel qu’en soit le genre, la forme d’expression, le mérite ou la destination !

le réemploi des décors de spectacle : entre utopie et réalité.

Chaque mois, ScènePlus passe au crible l’actualité et les tendances fortes
du domaine technique du spectacle.

Sa rédaction, composée de professionnels en activité, s’intéresse à toutes les facettes
de ce passionnant secteur : son, lumière, backline, matériel de scène, consommables,
logiciels…

La question de l’économie circulaire et notamment du réemploi des décors est devenue un enjeu majeur dans le spectacle vivant mais constitue-t-elle pour autant une démarche inédite pour les scénographes ?

Le scénographe peut-il s’inscrire dans une démarche d’éco-responsabilité sur le long terme ? 

La scénographie et les (trop) vastes enjeux de la transition écologique

Lors du colloque « La nature n’est plus un décor. Opus 1 », organisé par Agnès terrier (Opéra- Comique) et Isabelle Moindrot (Université Paris 8, IUF), les 2 et 3 juin 2021, nous avons évoqué la question du réemploi des matériaux préexistants, qui est l’une des options possibles pour une scénographie écoresponsable.

Quels changements induit le réemploi des décors au niveau du processus de création ?

Titulaires du droit d’auteur

La qualité d’auteur appartient, sauf preuve contraire, à celui ou à ceux sous le nom de qui l’œuvre est divulguée. (L113-114 CPI)

Le code de la propriété intellectuelle distingue, en trois catégories d’œuvres, les œuvres faisant appel à une pluralité d’auteurs : (L113-215 CPI)

  • Les œuvres de collaboration : «à la création de laquelle ont concouru plusieurs personnes physiques».
  • Les œuvres composites : «l’œuvre nouvelle à laquelle est incorporée une œuvre préexistante sans la collaboration de l’auteur de cette dernière».
  • Les œuvres collectives : l’œuvre collective est celle qui est «créée sur l’initiative d’une personne physique ou morale, qui l’édite, la publie et la divulgue sous sa direction et son nom, et dans laquelle la contribution personnelle des divers auteurs se fond dans l’ensemble en vue duquel elle est conçue, sans qu’il soit possible d’attribuer à chacun d’eux un droit distinct sur l’ensemble réalisé».

Le droit moral regroupe :

  • Le droit de divulgation ;
  • Le droit de paternité ;
  • Le droit au respect de l’intégrité de l’œuvre. L’application de ce droit est cependant nuancée dans la jurisprudence récente.
  • Le droit de retrait et de repentir, qui consiste au retrait par l’auteur de son œuvre déjà divulguée de la sphère du marché en contrepartie d’une compensation financière à hauteur du préjudice subi par l’ayant droit, ou par le propriétaire du support (cas d’une peinture ou d’une sculpture notamment).

Art. L.113-1. – La qualité d’auteur appartient, sauf preuve contraire, à celui ou à ceux sous le nom de qui l’oeuvre est divulguée.

Droits patrimoniaux

On distingue principalement :

  • Le droit de reproduction ;
  • Le droit de représentation.

On peut également trouver d’autres droits patrimoniaux annexes, tels que le droit de traduction, le droit d’adaptation et le droit de destination.

Il existe deux types de rémunération :

  • une rémunération directe des auteurs qui consiste à obtenir des revenus directs, en général par le paiement des consommateurs (livres, CD…) ou par celui d’intermédiaires (achats de droits de télévision par les diffuseurs, part du chiffre d’affaires du diffuseur…) ;
  • une rémunération indirecte qui consiste à s’assurer d’une remontée de revenus par divers mécanismes, par exemple à l’occasion de modification de reproductibilité (rémunération pour copie privée), pour des utilisations qui ne permettent pas un contrôle unitaire des exploitations (barème des discothèques) ou pour des biens non-rivaux par nature (télévision et radio par la redevance ou la licence légale) ou encore par la rémunération au titre du prêt en bibliothèque. Cette rémunération se traduit en général par une absence de paiement direct par les consommateurs des œuvres ou des programmes.


Art. L.113-2. – Est dite de collaboration l’oeuvre à la création de laquelle ont concouru plusieurs personnes physiques.
Est dite composite l’oeuvre nouvelle à laquelle est incorporée une oeuvre préexistante sans la collaboration de l’auteur de cette dernière.
Est dite collective l’oeuvre créée sur l’initiative d’une personne physique ou morale qui l’édite, la publie et la divulgue sous sa direction et son nom et dans laquelle la contribution personnelle des divers auteurs participant à son élaboration se fond dans l’ensemble en vue duquel elle est conçue, sans qu’il soit possible d’attribuer à chacun d’eux un droit distinct sur l’ensemble réalisé.

Texte juridique: Code de la propriété intellectuelle Chapitre III : Titulaires du droit d’auteur (Articles L113-1 à L113-10)


Art. L.113-3. – L’oeuvre de collaboration est la propriété commune des coauteurs.
Les coauteurs doivent exercer leurs droits d’un commun accord.
En cas de désaccord, il appartient à la juridiction civile de statuer.
Lorsque la participation de chacun des coauteurs relève de genres différents, chacun peut, sauf convention contraire, exploiter séparément sa contribution personnelle, sans toutefois porter préjudice à l’exploitation de l’oeuvre commune.

L‘oeuvre de collaboration est la propriété commune des coauteurs.

Les coauteurs doivent exercer leurs droits d’un commun accord.

En cas de désaccord, il appartient à la juridiction civile de statuer.

Lorsque la participation de chacun des coauteurs relève de genres différents, chacun peut, sauf convention contraire, exploiter séparément sa contribution personnelle, sans toutefois porter préjudice à l’exploitation de l’oeuvre commune.


Art. L.113-4. – L’oeuvre composite est la propriété de l’auteur qui l’a réalisée, sous réserve des droits de l’auteur de l’oeuvre préexistante.


Art. L.113-5. – L’oeuvre collective est, sauf preuve contraire, la propriété de la personne physique ou morale sous le nom de laquelle elle est divulguée. Cette personne est investie des droits de l’auteur.

L’oeuvre collective est, sauf preuve contraire, la propriété de la personne physique ou morale sous le nom de laquelle elle est divulguée.

Cette personne est investie des droits de l’auteur.


Art. L. 113-6. – Les auteurs des oeuvres pseudonymes et anonymes jouissent sur celles-ci des droits reconnus par l’article L. 111-1.
Ils sont représentés dans l’exercice de ces droits par l’éditeur ou le publicateur originaire, tant qu’ils n’ont pas fait connaître leur identité civile et justifié de leur qualité.
La déclaration prévue à l’alinéa précédent peut être faite par testament;
toutefois, sont maintenus les droits qui auraient pu être acquis par des tiers antérieurement.
Les dispositions des deuxième et troisième alinéas ne sont pas applicables lorsque le pseudonyme adopté par l’auteur ne laisse aucun doute sur son identité civile.
Art. L. 113-7. – Ont la qualité d’auteur d’une oeuvre audiovisuelle la ou les personnes physiques qui réalisent la création intellectuelle de cette oeuvre.
Sont présumés, sauf preuve contraire, coauteurs d’une oeuvre audiovisuelle réalisée en collaboration

L’ignifugation | Phase majeure de la prévention des risques

Forme primaire de protection passive, l’opération n’en répond pas moins à d’inévitables exigences légales et structurelles. Supposés prévenir l’inflammation, ces composés invisibles et inodores sont surtout dangereux pour la santé. Ils sont classés perturbateurs hormonaux, et suspectés d’être cancérigènes. Les pompiers en intervention y seraient particulièrement exposés. Dans la profession, les cas de cancers se multiplient. Certains n’y survivent pas et meurent en silence.

Le sel de bore est largement utilisé pour l’ignifugation C’est une substance minérale simple que l’on extrait de certaines roches riches en borax.

Il assure trois fonctions importantes:

  • insecticide (évite le développement des capricornes et autres insectes xylophages)
  • antifongique (évite la formation de moisissures)
  • ignifuge (réduit le risque d’incendie)

Les sels de bore possèdent une double fonction dans le traitement des bois de construction :

Insecticide et fongicide, il traite le bois contre les xylophages et les champignons lignivores ;
Ignifugeant, il retarde la propagation du feu en cas d’incendie en dégageant des molécules d’eau lorsqu’il se trouve en présence d’une flamme.
Fréquemment utilisé dans le traitement du bois de construction, les sels de bores, acides boriques et autres borates… seront soumis dès 2010 à un classement CMR Reprotoxique Catégorie 2 (« Substances et préparations pour lesquelles il existe une forte présomption que l’exposition de l’homme à de telles substances et préparations peut produire ou augmenter la fréquence d’effets nocifs non héréditaires dans la progéniture ou porter atteinte aux fonctions ou capacités reproductives. »).

Cette nouvelle réglementation restreindra également son emploi dans la construction aux seuls professionnels.

Retardateurs de flammes RF des matériaux polymères

Les travaux de Laurent Ferry, chercheur en ignifugation des matériaux à IMT Mines Alès, visent justement à concevoir des retardateurs

La réaction au feu désigne la façon dont un matériau va se comporter en tant que combustible. Les matériaux polymères organiques brûlent pratiquement dans tous les cas, lorsque des conditions spécifiques de température et d’oxydabilité sont remplies.

https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/materiaux-th11/adjuvants-des-plastiques-42138210/retardateurs-de-flammes-rf-des-materiaux-polymeres-am3237/reaction-au-feu-et-degradation-thermique-des-polymeres-am3237v2niv10001.html

L’étiquetage

Pictogramme toxique
RISQUE TOXIQUE POUR LA REPRODUCTION
R 60 : Peut altérer la fertilité
R 61 : Risque pendant la grossesse d’effets néfastes pour l’enfant
Toxicité pour l’homme
Fréquemment utilisé dans la construction comme biocide, antifongique, ignifugeant, il faut rappeler que son emploi nécessite des équipements de protection individuelle (protection respiratoire, gants, lunettes ou écrans, vêtements spéciaux…) et que son utilisation doit se limiter au strict nécessaire.

Toxicité pour l’environnement

Ecotoxique également pour les organismes aquatiques, le borax est mortel pour la plupart des organismes aquatiques, il est à noter que les bois traités aux sels de bores sont à considérés comme dangereux et doivent être décontaminés en fin de vie.

La contamination à petit feu

Vert de rage documentaire

Les premiers impacts de l’enquête

Ces révélations de Vert de Rage sur la toxicité des retardateurs de flamme ont résonné jusqu’à l’Assemblée Nationale où le Ministre de l’Intérieur sera interpellé par des députés sur la santé des pompiers. La sécurité civile, en charge des pompiers professionnels en France a annoncé la livraison de nouvelles cagoules pour mieux les protéger, mais rien pour trouver et investir dans de nouvelles alternatives moins nocives pour notre santé et l’environnement !

https://www.francetvpro.fr/contenu-de-presse/64416374?fbclid=IwAR33WEXXi3-J_aAiWem9M7o5a1cvJparV8NmdEqbfiHAtoMxgP77LMzlbxQ

Quelles sont les différentes techniques pour ignifuger un tissu ?

Plusieurs procédés peuvent être pratiqués pour obtenir un tissu ignifuge. Les tissus peuvent être plongés dans des produits ignifugeants permettant un traitement anti-feu en profondeur. 

Ils peuvent également être traités en surface à l’aide d’un vernis ou d’une peinture qu’il faudra enduire sur les tissus.

Pour obtenir un tissu M1, les produits chimiques qui sont utilisés, tel que l’alumine, absorbent la chaleur en provoquant un dégagement de vapeur. D’autres produits chimiques, tel que le polychlorure de vinyle, libèrent de l’acide empêchant ainsi la combustion du tissu.

L’ignifugation avec un bain ignifugeant

Cette technique très commune consiste à plonger le tissu à ignifuger dans un bain contenant des produits ignifuges. Une fois que le tissu est imprégné de la solution anti-feu, ce dernier est séché à l’air libre pendant plusieurs jours voir plusieurs semaines en fonction du taux d’humidité. Une fois le tissu séché ce dernier est totalement ignifugé et devient retardateur de flammes.

Le processus d’ignifugation par foulardage pour rendre un tissu anti-feu

Cette solution, assez proche de la première, consiste à passer le tissu dans un bain d’ignifugation. Cependant, à l’inverse de l’ignifugation avec un bain ignifugeant, le tissu ne sera pas séché à l’air libre, mais essoré avec deux cylindres. Il est ensuite séché dans des machines à des températures jusqu’à 160°C.

Rendre un tissu anti-feu grâce à l’ignifugation par backcoating

La troisième technique pour rendre un tissu ou un rideau ignifuge est le backcoating. Cette technique se différencie des deux premières, car elle est principalement réservée à la toile de coton, la viscose ou au polyester. Ces tissus, ne résistant pas à de grandes températures, ne conviennent pas aux premières techniques, car elles ne sont pas adaptées à ces tissus. Le backcoating consiste à appliquer une pâte ou une mousse avec des propriétés ignifuges qui vont se polymériser lors du séchage du tissu et ainsi rendre le tissu ignifugé.

L’ignifugation par pulvérisation

La quatrième et dernière technique utilisable pour donner des propriétés anti-feu à un tissu : l’ignifugation par imprégnation et pulvérisation. Elle consiste simplement à utiliser un pulvérisateur de produits ignifuges sur un tissu textile afin de lui donner des propriétés anti-feu.

L’ignifugation pour les matériaux textiles

PolyFlame est une newsletter à destination des chercheurs et des industriels du domaine du «comportement au feu des matériaux organiques». Cette newsletter périodique est publiée via la Société Chimique de France (SCF).

ERP, aménagement : quelle règlementation pour les matériaux textiles NONFEU® ?

président de l’Union Des Scénographes au Micro de la Matinale de France Musique

Thibault Sinay, président de l’Union Des Scénographes

Qu’est-ce qu’un décor éco-conçu ? Comment réduire son impact environnemental ? Quels conseils donner à son équipe ? Thibault Sinay, président de l’UDS, nous parle des pratiques, réflexions et expérimentations en cours dans le domaine de l’éco-conception appliquée aux métiers de la scénographie.

https://www.francemusique.fr/emissions/l-invite-du-jour/Thibault-Sinay-94930

FOCUS-Scénographie & Éco-conception :

Découvrez l’Union des Scénographes – UDS, à travers la voix d’Ariane Chapelet, scénographe, secrétaire et représentante de la commission développement durable du syndicat.

https://podcast.ausha.co/scenographies-des-possibles/4-focus-scenographie-eco-conception-l-uds-federer-faire-des-propositions-et-etre-relais?fbclid=IwAR173CluvkONAfIlVY9XPb8GJsrqWpY3PpTTFLcOeRuHDmZbme57a8niHP8

L’UDS est la passerelle entre les professionnels et les instances publiques pour mettre en valeur et faire avancer les droits de chacune et chacun.Il est intéressant de comprendre comment le syndicat fait lien à la fois entre les professionnels, mais aussi entre les différents interlocuteurs nationaux pour valoriser et faire évoluer ce métier. Je vous propose donc d’interroger plus précisément la façon dont le syndicat fait avancer les questions d’éco-conception pour les professionnels et leurs partenaires.

Ariane CHAPELET que vous entendrez au micro de Florence Chapon est scénographe, spécialisée dans le spectacle vivant. Elle travaille pour différentes compagnies comme Walter et Joséphine, la compagnie de danse Gabriel Um ou le collectif Milette & Paillette à Nantes.Aujourd’hui, c’est à travers sa casquette de secrétaire de l’Union des Scénographes et surtout de représentante de la commission développement durable que nous avons mené cette discussion.

Syndicat National des Scénographes d'équipement, de spectacle et d'exposition ; des costumiers /costumières et des créateurs/créatrices lumières